© Louisleclassique
Voilà bien longtemps que Louis n’avait pas présenté une de ses destinations de week-end du point de vue classique et lyrique.
Après Strasbourg, Dunkerque, Lille, Montpellier, Lyon… aujourd’hui posons nos valises sur les bords de Loire dans la belle ville de Tours.
On prend le train à Paris-Austerlitz. Rien que cette gare est tout un voyage avec ses allures de gare vivant au ralenti, ses destinations très « terroir » entre Le Mans, Orléans, Toulouse et donc Tours.
Deux heures de voyage (les plus chanceux trouveront des tickets pour une heure de TGV mais Louis préfère le bon vieux TER, tellement plus bobo) en passant par Orléans et Blois, en apercevant de temps en temps les reflets grisés du fleuve royal qu’est la Loire, lent et sauvage, entre nature et Histoire avec un grand « H ».
Il fait gris et froid ce samedi matin. Une ambiance détendue se propage rapidement dans le wagon et dans le paysage qui défile. On se laisse bercer, on sait que Tours est une ville à taille humaine, familiale.
En arrivant on s’extasie déjà devant la façade de la gare, imposante et fière, avec ses dorures, et qui défie le chantier qui lui fait face. On remonte rapidement avec le centre-ville et on tombe sur ce bijou qu’est la place Plumereau avec ses colombages et ses nombreux cafés. On se sent tout de suite en vacances et peu importe le temps qu’il fait. Vu le nombre de restaurants et autres bistrots aux devantures et menus alléchants, on craint de croiser Jean-Luc Petitrenaud à tous les coins de rues.
Mais bref, que pouvons voir et entendre à Tours?
Premier élément qui nous a frappé, l’Opéra de Tours. On tombe dessus presque par hasard, l’arrière du bâtiment porte encore les stigmates de son passé et donne vraiment l’impression d’avoir été posé là par hasard. Pas de parvis pour inviter à entrer, un peu excentré de l’excitation du centre névralgique. Mais bon peu importe. Encore une fois saluons la force des programmations des maisons d’opéras en région trop souvent snobées.
Pour les œuvres lyriques la saison est déjà bien entamée, il ne vous reste « que » le Barbier de Séville, ce week-end, prenez vite vos billets, ou L’Aiglon, une oeuvre d’Arthur Honegger.
Mais du côté du symphonique, si on regrette d’avoir manqué Vanessa Wagner et Romain Leleu, on se frotte les mains en attendant le concert de notre chouchou Adam Laloum!
Reste encore le concours de chant et ce spectacle faisant se rencontrer Hip hop et musique baroque. Impossible de s’ennuyer
Si le grand théâtre de Tours ne vous suffit pas, direction la banlieue et le théâtre Espace André Malraux de Joué-les-Tours. Le week-end où nous y étions nous avons manqué Nathalie Manfrino mais en mai vous pourrez applaudir l’Orchestre National de Barbès. De la grande diva internationale à l’orchestre éclectique une bonne surprise pour cette petite salle en taille et pas en programmation !
Si les beaux jours finissent par arriver vous savez où vous rendre! Et si la guinguette sur les bords de Loire est déjà ouverte, le plaisir n’en sera que multiplié.
La dernière fois nous étions partis à Lyon !