Les 2% de l'audience globale en ligne qui sont les plus réceptifs, disposent de revenus confortables et sont les plus à mêmes de partager sont désormais mieux connus des annonceurs. Qui sont prêts à dépenser pour bien les cibler.
Les annonceurs dépensent 85% de plus qu'habituellement pour que leurs publicités atteignent "l'élite digitale" composée de 2% de l'audience globale en ligne. En effet, si les annonceurs sont prêts à dépenser autant, c'est parce que ces internautes voient 24 fois plus de publicités que les autres. Cette étude, réalisée par Turn spécialiste des technologies publicitaires à destination des acteurs du Real Time Bidding (RTB), montre que cette audience est également convoitée car elle est plus susceptible de s'engager avec les marques via Facebook ou les publicités vidéo.
Une cible qui évolue
Et de manière plus précise, les annonceurs dépensent 56% de plus pour atteindre cette "élite digitale" que pour les autres audiences dans leurs campagnes sur mobile, 106% de plus sur la publicité en ligne, 100% sur les réseaux sociaux et 21% sur les vidéos en ligne. Concernant les campagnes sur les réseaux sociaux, Facebook aurait toujours les faveurs des annonceurs, mais ce sont les publicités via vidéo qui sont les plus exploitées car perçues par les annonceurs comme les plus engageantes. Les publicités mobiles demeurent quant à elles les moins chères à mettre en place selon les annonceurs.
Une population définie
L'étude "The Digital Audience", est basée sur l'analyse de données issues de la plateforme Turn qui a défini les caractéristiques principales de cette "élite digitale". Généralement, ces internautes gagnent plus de 76,900 dollars par an, ont entre 21 et 34 ans, sont des "cols blancs", des citadins qui aiment voyager à l'étranger, aiment les gadgets etc. Bien que 85% de cette audience habitent aux États-Unis, les régions Asie Pacifique et Amérique du Sud continuent d'augmenter faisant de ces populations des cibles potentielles. Autrement dit, ces 2% ont un pouvoir d'achat non négligeable et comme le déclare Pierre Naggar, directeur de Turn Europe, "Il n'y a rien d'étonnant qu'un tel groupe de consommateurs soit très attractif pour les responsables marketing".