les pépites de notre médiathèque avec de la zique Cajun Zydeco
Publié le 02 mai 2013 par Micheltabanou
Ce 1er mai je suis resté un peu en deçà de toute l'actualité de la journée tant j'ai pu être cloué au lit par une fatigue lancinante due aux assauts répétés
d'un état grippal mal soigné et d'un climat politique délétère. J'en ai profité pour m'accorder un droit d'asile culturel et pour me régénérer l'esprit avec mes dernières trouvailles
musicales dénichées dans les rayons bien fournis notre médiathèque, véritable fenêtre ouverte sur le monde! Un site municipal que j'aime à fréquenter tant pour y glaner des bouquins ou des
documentaires. J'y suis toujours en éveil devant sa richesse. Et je voudrais souligner la qualité de l'accueuil et les compétences du personnel pour vous guider. Vous désirez vous extraire,
vous déraciner des encombrantes pressions, des tumultueuses imprécations, des gesticulations et mesquineries en tout genre, du déni et du mépris, des braises rougies par le souffle des perfidies,
du bordel ambiant, quoi! et bien cette médiathèque est un havre d'intelligence où sont calinés vos neurones et les synapses chercheuses titillées dans leur recherche de connaissances nouvelles...
Une extraction réussie.
Le dernier trésor je suis allé le chercher du côté de la Louisiane avec la musique Cajun, avec la musique Zydeco. Aux sources d'un blues coloré. Cet îlot de
français isolé en cet océan anglophone trouve aujourd'hui une expression revigorée après des décennies d'ostracisme, de rudesse intolérante et de mépris social. C'est une musique populaire ancrée
dans le quotidien avec des mots simples pour l'illustrer. Un exemple avec ce " oui, on peut " de la campagne d'Obama en 2008:
et ce " Je peux
pas t'oublier " de D.L. Ménard & the Louisiana Aces
Les Nuits Cajun & Zydeco -
Bonsoir Catin enregistrées à Saulieu en 2010
" Les haricots sont pas salés "
et pour finir quelques morceaux d'un personnage haut en couleur accompagné de musicos hors-pairs: Zachary Richard
"Travailler c'est trop dur"
" laisse le vent souffler "
et finissons avec " la liberté "