Première chose à savoir sur les geishas, ce ne sont pas des prostituées… Le nombre de fois où j’entends ça, il me fallait le souligner! Le mot geisha signifie: gei « art » et sha « personne ». Elles étaient 7000 durant la première moitié du XXe siècle, elles ne sont qu’une petite centaine à présent.
C’est au XVIIe siècle que les hommes avaient pour mission d’organiser des soirées où la danse et la musique permettaient de se libérer du quotidien. Depuis, ce sont les femmes qui exercent ce métier.
Les geishas sont engagées afin de divertir les invités. Elles doivent effectuer 5 ans d’apprentissage afin de maitriser les règles de savoir-vivre et apprendre à ne jamais perdre contenance. L’élève qui apprend à devenir geisha s’appelle une maiko. Durant ces années, l’élève est initiée aux arts traditionnels Japonais, la calligraphie, l’ikebana (composition florale) et elles doivent apprendre à jouer de différents instruments de musique, le Shamisen, la flûte hayashi et le tambour tsuzumi. Leurs atouts indispensables: Grâce, charme, éducation, intelligence et beauté. Une geisha doit être capable de tenir une conversation, être chanteuse, danseuse et une parfaite hôtesse. Elles doivent, également, tout savoir de la cérémonie du thé. Les geishas n’ont pas de vacances et ne peuvent se marier ni fonder une famille.
La tenue d’une geisha doit respecter certaines règles. La coiffure est réhaussée d’un peigne en bois laqué qui change en fonction des saisons. Elle doit rester intacte durant une semaine, les geishas doivent dormir sur un support afin de ne pas se décoiffer. Les cheveux sont noués en chignon haut pour dévoiler la nuque considérée comme érotique. Le motif peint sur celle-ci, qui se veut discret, représente un symbole des organes sexuels de la femme.Une geisha accomplie est autorisée à porter une perruque, à s’habiller comme elle le souhaite, et à mener une vie normale la journée.
Le vêtement traditionnel pèse 17 kg et coûte plusieurs milliers d’euros. Elles doivent posséder plusieurs kimonos, un pour chaque mois, avec des motifs adaptés à chaque saison. Elles doivent être deux pour nouer le obi, large ceinture portée sur le kimono.
Elles portent, également, les trois couleurs de la chance, le visage poudré de blanc, les cheveux et les sourcils noirs ainsi que les lèvres rouges. En vieillissant, elles se maquillent de moins en moins car elles sont censées séduire par leurs arts plutôt que par leur apparence.