Il y a une grosse différence entre la France et l’Angleterre,
et l’Allemagne, de l’autre. Les deux premières ont laissé crever les secteurs
qui n’étaient pas « compétitifs », la dernière a cherché à les faire
gagner en efficacité. Notre raisonnement était que les faibles pompaient la sève
des forts. L’Allemagne croit que l’économie se bâtit sur un substrat. Si ce
substrat disparaît, on ne peut plus rien faire pousser. Il semblerait que ce
soit l’Allemagne qui ait eu raison. (Sur
la France et l’Allemagne ; en ce qui concerne l’Angleterre, c’était la
philosophie des réformes Thatcher qui ont abouti à « deux
nations », une riche, l’autre sinistrée.)
En laissant se dissiper le capital que nous avions accumulé, nous sommes-nous condamnés à
un chômage endémique ? De la compétitivité au patrimoine ?