Une délégation de 35 entreprises françaises présidées par M. Thierry Courtaigne, Vice-Président de MEDEF International a été reçue par Fouad Douiri, MEMEE pour une session de travail autour des projets énergétiques et d’infrastructures environnementales prévues sur la prochaine période. Monsieur le Ministre a dressé un état des lieux des départements de son ministère avant d’engager un dialoguer constructif avec les entrepreneurs présents. Fouad Douiri a rappelé que la facture énergétique « représente 11% PIB » ce qui explique la stratégie de diversification du mix-énergétique avec les projets solaire éolien et de terminal gazier. Elle se reflète en une accélération des investissements énergétiques dont les montants prévus dans les cinq à venir dépassent les investissements réalisés lors des 50 ans passés. Sur l’eau, Fouad Douiri a qualifié la situation de « critique », en raison du changement climatique, des inondations, des atteintes aux nappes, de la démographie et des problématiques de maintenance des réseaux. Il a reconnu aux entreprises françaises « un rôle important » dans la mise à niveau des villes et des industries du Maroc. Certaines d’entre elles contribuent à «la mise en place d’une série de Schémas Directeurs Déchets Ménagers à l’échelle locale » et à l’accompagnement dans « la mesure de la qualité de l’air par la mobilisation des Observatoires Régionaux ». Son département ministériel donne une « importance particulière » au travail de planification pour répondre à l’évolution des besoins en ressources énergétiques, hydrauliques et au « maintien de la capacité à assurer des cadres de vie corrects ».
Répondant aux questions des entrepreneurs, Fouad Douiri a insisté sur l’importance de la l’intégration industrielle dans les plans nationaux qui » répond à un impératif de développement économique » partagé pour bénéficier, ensemble, des fruits des ambitions énergétiques du Maroc. En relation à l’attribution des différents appels d’offres , Monsieur le Ministre a insisté que « la combinaison des notations » technique et financière permettait d’aboutir à la meilleure offre sur l’éventail le plus large de paramètres quantitatifs et qualitatifs.