Le National Security Bureau ( N.S.B. ou 國家安全局) est le principal service de renseignements de la République de Chine à Taiwan. Il a été fondé en 1955 par un décret présidentiel de Chiang Kai-shek qui entendait par cette organisation superviser tous les différents services de sécurité du territoire taiwanais, les différentes agences militaires et les diverses organisations du K.M.T. alors seul parti politique à Taïwan. Cette nouvelle organisation fut vite surnommé « KGB taiwanais » ou plus simplement « TKGB » en référence au service de renseignements soviétique et au fait que, comme le Komitet Gossoudarstvennoï Bezopasnosti, le service fondé par le généralissime Chiang disposait de pouvoir extrêmement étendus.
Le premier directeur général était le général trois étoiles Cheng Jie-min (鄭介民), déjà connu pour avoir été directeur adjoint du Bureau of Investigation and Statistics du Conseil Militaire National. Le B.I.S. fut de 1938 à 1946 le service de renseignements de la République de Chine et traîna durant sa courte existence une épouvantable réputation de part sa spécialisation dans les opérations de surveillances mais aussi d’enlèvements, d’assassinats, d’arrestations arbitraires et de tortures.
Habituellement, le directeur du N.S.B. est systématiquement un militaire (et non un civil), et plus précisément un général trois étoiles. Une rupture interviendra toutefois en 2003 lorsque le président de l’époque, Chen Chui-bian, nomma Wang Jim-wong (王進旺), ancien directeur de la National Police Agency à la tête du Bureau. La parenthèse civile fut brève puisque dés 2007 un militaire reprit les rênes du N.S.B.
Suite au remaniement lié à la démocratisation de Taïwan, le N.S.B. possède maintenant six antennes :
- Renseignement international- Renseignement dans le secteur de la République populaire de Chine- Renseignement interne à Taïwan (contre-espionnage principalement)- Analyse et étude des services de renseignements étrangers- Renseignement électronique (écoutes, satellites,…) et sécurisation des (télé)communications- Contrôle et surveillance des installations clés de Taïwan
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Source : Simon pour Taiwan Mag.