Revolution // Saison 1. Episode 15. Home.
Si cette seconde partie de saison 1 de Revolution fonctionne plutôt bien, c'est surtout grâce à une envie permanente de la part des scénaristes de chambouler l'histoire. Sauf que
dans certains cas, on ne peut pas dire que cela soit ce qu'il y a de plus réussi. Je parle bien entendu de "Home". Je partais sans préjugés aucun mais surtout l'envie d'aimer ce
que j'allais voir. Notamment car Annie Wersching (24) allait apparaitre dans l'épisode et étant donné que j'adore cette actrice, je ne pouvais qu'apprécier. Sauf
que malheureusement, cet épisode était bourré de mélancolie et de romance. Pendant que l'on laisse alors toute réflexion politique et militaire en plan (ou du moins, en partie). L'idée de cet
épisode est de tenter d'établir à nouveau les relations que chacun a avec les autres. Notamment vis à vis de Monroe. Je pense que le problème n'est pas tant le personnage mais plutôt
David Lyons. Cet acteur est vide. Il n'a aucune envergure et ne parvient pas à me convaincre. C'est dommage car je suis certain qu'avec un acteur un tantinet plus ambitieux nous
aurions certainement pu avoir des scènes plus touchantes et percutantes.
L'épisode revient donc sur l'ex fiancée de Miles, Emma (incarnée par Annie Wersching). Cette dernière était dans l'émotion, juste comme il faut pour ne pas trop en faire. Et
pendant ce temps elle se retrouve au milieu d'acteurs guignols qui ne ressemblent clairement à rien. Les scènes sont souvent longues et lourdes. On s'ennui donc terriblement.
Revolution veut trop insister sur l'aspect émotionnel de la série sauf que ce n'est clairement pas ce que je préfère dans cette série. Elle a tellement de choses à explorer
ailleurs (et notamment en Georgia depuis que nous y sommes aller dans l'épisode précédent). Sauf que la série préfère prendre le temps d'une petite pause, histoire de laisser le téléspectateur
dans l'ennui le plus total. Comme si les scénaristes n'en avait rien à faire du pauvre téléspectateur avide d'action et de mystères que je suis. L'aspect émotionnel de Revolution
n'est pas totalement raté non plus. Elizabeth Mitchell était déjà parvenue à insuffler une bonne dose de sentimentalisme avec efficacité. Et Annie le fait elle aussi de façon
juste. Mais les autres personnages sont niais et inutile.
Son grand retour au bercaille me laisse dubitatif. Je me demande ce que Revolution compte faire avec ce personnage dans cette toute nouvelle configuration. Certes cela peut être
intéressant au premier abord mais cela peut aussi rapidement tourner au ridicule. Je suis donc dans l'attente de quelque chose qui j'espère prendra forme dans les prochains épisodes sans quoi on
court droit à la catastrophe. Par ailleurs, Aaron et Rachel sont toujours sur le chemin pour aller à The Tower, ce grand bâtiment qui pourrait remettre en marche le courant dans le monde entier.
Enfin, là n'est pas le sujet. Aaron va retrouver sa femme, celle qu'il avait abandonné afin de la sauver par le passé. Elle est maintenant mariée à un autre homme. Le côté dramatique de cette
histoire peine à devenir intéressant. C'est touchant c'est certain, mais qu'est ce que tout ce pathos vient faire dans un épisode déjà riche en larmoyant. C'est dommage car j'ai eu l'impression
de faire une crise de foi tant le pathos était présent dans cet épisode. Aaron n'arrange pas les choses même si j'ai bien aimé le petit moment qu'il partage avec son ex femme ou encore avec
Rachel.
Note : 3.5/10. En bref, le trop plein de bons sentiments m'ennui terriblement. Surtout ici. Malgré la présence d'Annie Wersching, l'épisode n'est pas sauvé du
désastre dans lequel il s'est plongé dès ses premières minutes.