L’homme qui murmurait à l’oreille des #geonpi
Publié le 29 avril 2013 par Mister Gdec
On eut aimé que notre bon président ait une écoute aussi attentive des problèmes des français, comme par exemple au hasard ceux de Florange, à un moment où ils en auraient tant eu besoin… Où à propos de l’ANI, vis à vis duquel la majorité des syndiqués se sont prononcés contre, à plus de 60 %, puisque seuls des syndicats minoritaires ont signé cet accord qui va à l’encontre des intérêts des salariés. Mais voila que l’homme à la braguette ouverte, à défaut d’être un socialiste normal, préfère écouter plus attentivement les pigeons que d’autres catégories moins fortunées. Il paraît qu’ils créent de l’emploi… On va dire ça. Sauf que. Si l’on en croit certaines études partielles, les start up ne créent que des emplois précaires, et solubles assez rapidement dans la flexibilité. Le demandeur d’emploi en quête de sécurité risque donc de ne connaitre, dans la flexisécurité, que la flexibilité, mais un peu moins la sécurité, qui d’après ce que je sais de l’ANI, en est une surtout pour l’employeur bien davantage que pour le salarié. Ce dernier appréciera donc à sa juste mesure la sollicitude de son président pour des catégories plus aisées que la sienne. Qui ne prennent des risques que dans la mesure où ça leur rapporte gros. A eux. Les autres, on s’en fout : N’ont-ils pas la solidarité nationale pour faire face à leurs dépenses de premier niveau : santé, logement, nourriture, énergie… ? Sauf que là encore, ça craint. Et vu les premières réalisations en termes de réforme de la fiscalité, il est à déplorer qu’une certaine promesse de l’autrefois candidat Hollande n’ait pas été respectée : celle concernant la non augmentation des impôts pour les plus modestes. J’ai en effet entendu sur France Info ce matin que, puisque le gouvernement a décidé de geler l’impôt sur le revenu des classes modestes, cela revient en fait à l’augmenter puisqu’il n’intègre plus le poids de l’inflation. En outre, une vraie réforme de la fiscalité devrait prendre en compte et hiérarchiser la totalité des dépenses, et notamment celles qui le sont encore insuffisamment aujourd’hui, comme le coût de la dépendance, duquel on parle beaucoup mais à propos duquel on ne voit pas grand chose venir…. Sans quoi on risque fort d’entretenir les inégalités. Et le fait pour le Président de prêter aujourd’hui davantage son oreille aux pigeons qu’aux plus démunis ne m’apparait pas comme très conforme aux valeurs socialistes. Mais que je suis bête. J’avais oublié. C’est vrai qu’il ne l’est plus… Puisque c’est lui qui le dit. Mais bon, on l’avait déjà remarqué… Deux poids, deux mesures, vous-dis-je.