Source : edensky.centerblog.net sur centerblog.
Le lendemain de mon retour à la maison, une espèce de « Rome Blues » s’est emparé de moi. Outre le changement radical de décors entre la tumultueuse italienne et mes calmes montagnes, je me suis retrouvée toute seule à la maison, le Mari travaillant, alors que je venais de passer 10 jours avec de la compagnie non-stop. En plus, j’ai réalisé tout d’un coup que je ne travaillais plus, mais qu’allais-je donc faire?!
Pour ne rien arranger, Dame Nature m’avait envoyé son petit cadeau mensuel.
Puis ce jour là, le feuilleton de la 6 était vraiment à chier (plus que d’habitude je veux dire!). Ha! J’étais pitoyable avachie sur mon canapé en jogging informe, le cerne creusé, le bas ventre endolori, une main dans le paquet de Shocobons en train de zapper entre « Toute une histoire » et « Navarro ».
Bon j’insiste pas plus, tu as compris. J’étais down. Vraiment.
Je laisse traîner un oeil sur Facebook, tout le monde semble être déprimé. Personne d’intéressant n’est connecté. Ha si attend, l’Amant vient de se connecter. Rien d’intéressant donc puisque l’Amant semble avoir oublié mon existence.
J’ouvre un nouvel onglet, je matte vite fait les fringues sur Ebay quand soudain, mon oeil cerné est attiré par un petit « 1″ entre parenthèses sur l’onglet Facebook. Surement une invitation à « Mon calendrier anniversaire » mais en cette morne journée, on ne pouvait rien attendre d’autre qu’un miracle.
Lorsque j’ai changé d’onglet, j’ai vu une conversation ouverte avec la photo de l’Amant dessus.
Si on peut bafouiller via une discussion instantanée, c’est ce que j’ai fait. Tellement surprise que je ne savais pas quoi lui dire. J’avais un million de questions à lui poser mais je ne voulais pas paraître trop intrusive et surtout, après un silence radio qui a duré des mois, je me doutais bien que l’Amant ne me contactait pas pour « avoir de mes nouvelles ».
J’ai pas mis longtemps à lui faire cracher le morceaux avec le vieux coup du « T’es heureux j’espère? ». Trop simple!
Bref, une conversation laborieuse mais que j’ai clôturé, après qu’il m’ai vraiment mis la chaleur avec un « j’espère te revoir bientôt… », par un « mon corps dit oui, ma conscience dit non, laisse moi les réconcilier et on en reparle ».
Je préfère ne pas te dire ce qu’il m’a répondu…
Oui, je sais ce que tu te dis! Tu te dis qu’il me prend pour une conne, que je vais encore avoir mal à mon petit coeur, que j’avais bien dit la dernière fois qu’on ne m’y reprendrais plus… Je sais tout ça, mais malheureusement, le coeur a ses raisons que la raison ignore.
Ce qui m’a fait rire, c’est quand il m’a demandé si je bossais toujours à l’hôtel-restaurant, là où on s’était rencontrés. Bien sur, j’avais tu le fait que je l’avais observé pendant des semaines à la sortie de son travail. Je lui répond donc que non, je ne travaille plus là bas, et je lui explique où j’avais passé la saison d’hiver. « Ha oui, il me semblait bien que je t’avais aperçu! »
Déconne
C’est pas comme si j’en avais fait 3 tonnes…