Ce 17 avril, à Bruxelles, on commémorait en super grandes pompes le 50ème anniversaire de l’inauguration de l’Exposition universelle plus communément dénommée « Expo 58 ». Un évènement planétaire puisque c’était la première manifestation de ce genre après la guerre. Des millions de visiteurs allaient pouvoir découvrir en quelques heures un monde inconnu et futuriste sous ses aspects scientifiques, ethniques et culturels.
L’Atomium, ce devait être le miroir de l’Expo 58 et du Royaume de Belgique encore unitaire à l’époque. Conçu avec audace par un jeune ingénieur architecte (André Waterkeyn) comme un atome de fer agrandit 165 milliards de fois, il culmine à 102 mètres et brille de ses neufs boules censées représenter les neufs provinces de l’époque. Une immense prouesse technique.
L’édifice était censé être démonté après l’expo mais il est toujours bel et bien là. Ce n’est pas la Tour Eiffel, ce n’est pas très beau, mais c’est original et ça attire les touristes. C’est déjà ça. Le mercantilisme est d’ailleurs bien présent car la publication de photos où apparaît le célèbre monument est passible de droits d’auteur (!) au bénéfice de la société publique gestionnaire du site.
M’sieu, c’est combien que j’dois payer siouplaît ? Ho !
Bon, ben, tant pis pour vous.