« Le grand peinture
que j’ai fait ne m’a pas donné de force, au contraire il me fait mal et je ose
à peine le regarder. Je marche beaucoup et tout ça n'est pas très
drôle. »
à Marthe Arnaud
« … Je n’ai pas ecrit tout de suite parce que tres morts tous les
soirs apres d’epuisens efforts vers une chose a voir / il arrive que il y a
rien ou que tout n’est que impuisence. … Après le dejeuner je monte travailler
et alors je suis foutu. … J’ai donc a travailler a un seule chose un seul,
frôlent l’impossible presque tous les jours jusqu’à epuisement. Cela ne fait pleisir a personne, ni a
moi ; ne pouvant pas l’eviter, tant pis pour tous. »
à
Jacques Putman (extraits de différentes lettres)
« Je crois que depuis tres longtemps je poursuis une effort vers l’art
libre, assez epuissente et peu confortable. Cette tentative est seulement
possible que en vivant un terrible epreuve ou on en doit sortir. Il faut
trouver la chose viable en vous »
à un destinataire inconnu
« Ce que j’ai fait je ne le sais pas. Ce que je mets dans un tableau, ce
n’est pas que je l’ai voulu. Je n’en sais pas moi-même la
signification »
à Marthe Arnaud
Bram van Velde, Lettres, Verdier (non
paginé) 2012
[choix d’Isabelle Baladine Howald]
A propos de ce livre, lire la
note d’Alain Paire