La météo fut clémente, la pluie annoncée a été remplacée par des rayons de soleil timides mais qui ont quand même fait leur petit effet sur l'immense jardin rempli de bouées pour s'asseoir, de chaises et de tables ambiance garden party et de camions qui fument à 8€ la barquette de frites.
Arrivés vers 18h, première impression : organisation au top (je sais c'est dur à entendre pour ceux qui ne pouvaient plus rentrer à 21h, mais bon c'est la vie), la queue est très bien gérée, on se croirait un peu à Disney, il y a des paliers, des étapes en colimaçon et c'est assez fluide.
J'ai arrêté d'en parler une fois arrivée aux toilettes.
La file que j'avais choisie ne pouvait jouir que d'une seule cabine, j'ai attendu une heure, à jeun, entourée de gens qui n'avaient plus leur tête normale avec comme leader d'opinion une femme de 55 ans, que nous nommâmes par la suite Isabelle d'Antibes, voix rauque et gouaille exacerbée, encourageant cette "bande de pisseuses" à uriner dans le lavabo.
La personne en charge de la sécurité tambourinait à la porte toutes les 30 secondes chrono pour qu'on accélère le rythme. Ambiance!
Vous reprendrez bien un peu de queue! Oui celle pour acheter des jetons pour ensuite acheter à boire. Je tend nos 60€ et comprend qu'il faut d'ores et déjà choisir tout ce que l'on compte consommer car chaque boisson a un jeton différent. Hein? Mais comment je sais ce que je vais avoir envie de boire dans 2h moi? "Donne moi 60€ de consos et puis c'est tout!". Comme je ralentissais la queue avec mon indignation, je me suis fait refiler des jetons "hards" uniquement. A vous de négocier auprès du bar (ou de vous faire enculer avec un shot en trop ou un très généreux pourboire que le barman n'aura probablement jamais). BREF.
Un peu de positif? Mouiii. Population extrêmement variée et avenante et bon esprit. Déguisements respectés (même si c'est soooo 2010) et show assuré par une équipe de hippies avec des masques à gaz (?) et fumigènes colorés (bravo, tout le monde a filmé, tout le monde a partagé).
L'endroit vaut le détour mais il faut savoir que le gros son techno dans une salle tout en vitres, ça marche pas et c'est dommage.
A retenir : au vu des jolies oreillettes high-tech que toute l'équipe arborait fièrement, engager quelqu'un qui a un iPhone et qui sait écrire français n'aurait pas été de trop. Rien que pour prévenir que plus personne ne pouvait rentrer à 21h sans préventes.
Photos à venir.
La prochaine ne sera pas attended mais je salue les Cocos quand même. Veni vidi sisi.