L’Europe a le plus fort taux de consommation d’alcool dans le monde avec 1 adulte sur 7 qui consomme au-delà des limites recommandées. Mais le surpoids, ajouté à l’alcool va démultiplier l’effet de l’alcool sur le risque de maladie épatique chronique. Cette étude, menée sur plus de 100.000 femmes et présentée à l’International Liver Congress 2013 révèle ainsi l’impact mortel de la combinaison alcool-surpoids sur l’incidence des maladies du foie.
La combinaison redoutable d’une consommation d’alcool et d’un indice de masse corporelle (IMC) excessifs, est ici plus que doublement associée au risque accru de maladie chronique du foie. Cette étude cohorte menée sur plus de 107.000 femmes montre en effet que chaque facteur augmente l’effet de l’autre et que c’est la combinaison des deux qui pourra entraîner les formes les plus graves de maladies hépatiques chroniques.
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Le surpoids « tire » vers un cancer du foie : Une autre étude publiée lors du même congrès et menée sur une centaine de patients greffés, identifie un lien étroit entre le développement du carcinome hépatocellulaire chez les patients atteints de cirrhose alcoolique et de stéatose hépatique métabolique. Ici encore, le surpoids, l’obésité ou le diabète de type 2 vont démultiplier le risque. Plus de patients atteints de carcinome hépatocellulaire étaient en surpoids (54% vs 14%) ou atteints de diabète (43% vs 22%). 50% des patients atteints de maladie du foie gras (stéatose), en surpoids, obèses ou diabétiques ont développé un carcinome hépatocellulaire vs 6% des patients non en surpoids, obèses ou diabétiques.
Source: International Liver Congress™ 2013New studies prove lethal link between alcohol, weight

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