Un pensum! Voilà comment on pourrait résumer l’entièreté de cette saison 2012-2013 du côté de Los Angeles et de sa franchise (anciennement) phare, les Lakers. Si les Angelinos ont tant bien que mal réussi à se qualifier pour les playoffs au profit d’une bonne fin de saison, leur présence lors de cette phase finale restera anecdotique. En effet, leur prestation tient de la simple figuration face à une équipe des « San Antonio Spurs » qui n’a pas eu à puiser dans ses réserves pour les balayer (sweep). Minés toute la saison par les blessures, cette malchance chronique a pris une toute autre dimension en 3 semaines. C’est d’abord Kobe Bryant, la vedette à tout faire, qui a rendu les armes. Puis le meneur canadien Steve Nash a également mis son genou gauche à terre. Lui qui aura vécu sa crise de la presque quarantaine tout au long de l’année. Enfin les seconds couteaux que sont Blake, Meeks ou Metta World Peace ont également été rattrapés par les bobos. Dans ces conditions, Dwight Howard et Pau Gasol, les deux derniers « All-Star » valides n’ont jamais pu tirer leur équipe vers le chemin d’une qualification. Et encore moins d’une simple victoire! Après une saison gueule de bois, la question du future de la franchise va être mis sur la table. Quid de la blessure longue durée de Bryant, maintenant âgé de 34 ans? De l’avenir de Pau Gasol? Du niveau de jeu de Nash? Et enfin, des états d’âme de l’immature Dwight Howard? La déchéance d’une telle équipe met à nouveau en exergue le fait que l’empilement de vedettes n’est pas forcément synonyme de succès. On dit souvent que l’on ne change pas une équipe qui gagne. Reste à savoir si du côté de la Californie, on va changer une équipe qui perd!