Le nombre d’articles intéressants déborde ce que je peux vous offrir en traduction aujourd’hui et comme je ne peux qu’ en choisir qu’ un je vous propose celui-ci : How fat is Schrödinger’s cat? New scale defines the "macroscopicity" of quantum states
« Quelle est la grosseur du chat de SCHRODINGER ?Une nouvelle échelle précise la « macroscopicité des états quantiques »
Ces dernières années, les physiciens ont cherché à placer des objets de plus en plus grands dans des états de superposition quantique - c’est l'état curieux où le chat de Schrödinger se trouve …Actuellement , des chercheurs allemands ont mis au point un moyen d’évaluer à quel point ces objets sont macroscopiques et la façon de mener encore pas mal d’études avant de savoir si chats ou tout autre objet familier puisse se trouver dans deux ou plusieurs états quantiques en même temps.
La célèbre expérience de pensée de Schrödinger implique un chat dans une boîte qui est à la fois vivant et mort jusqu'à ce qu'un observateur vienne regarder dedans . Ceci est l’ exemple extrême d'un effet quantique particulier appelé « superposition » dans lequel un système physique comme un atome ou un photon peut exister sous deux ou plusieurs états quantiques jusqu'à ce qu'une mesure soit faite à ce sujet. Alors que cette superposition est un élément régulier du monde microscopique, on ne l’a jamais observé dans notre vie quotidienne. Certains physiciens pensent que cette énigme est résolue par la mécanique quantique simplement en la « décomposant » juste au-dessus d'une certaine échelle de taille. D'autres estiment au contraire que la transition s’avère progressive, et que pour les grands objets quantiques il devient de plus en plus difficile de rester dans une telle superposition. C'est parce que l'effet du bruit ambiant sur un état quantique serait essentiellement le même que celui d'effectuer une mesure.
A QUEL POINT LE « GRAND » DOIT IL ETRE GRAND ?
Pour savoir exactement comment et où le monde quantique se termine et celui du monde classique commence, les physiciens ont cherché à placer des objets de plus en plus grands et plus gros en situation de superpositions quantiques. Il s'agit notamment de groupes d'atomes qui atteignent des hauteurs différentes au sein d'une sorte de "fontaine" atomique, et de grandes molécules susceptibles d'interférer avec elles-mêmes dans des expériences de type double fente-. Des courants de microampèress ont également été observés lors de circulation dans des directions opposées autour d'un circuit supraconducteur et en même temps.
Cependant, il ne se dégageait pas un résultat non ambigu tel que les physiciens puissent l’utiliser pour comparer la taille ou la "macroscopicité" dans différentes expériences. Auparavant, les chercheurs avaient déterminé à quoi cette quantité correspondait en termes d'états spécifiques pour un système, mais cette approche n'était pas entièrement objective. Par exemple, pour le comptage des particules au sein d'une molécule, il n'est pas clair de décider si un tel critère doit être de tenir compte du nombre d'atomes que la molécule contient ou plutôtde la somme de tous ses protons, de neutrons et d'électrons constitutifs