Je ne suis pas mecontent detarrivee a l etape apres presque soixante kms de marche sous le soleil et une journee encore agreable ou j ai marche Regulierement. Seuls mes pieds m ont fait sentirsur la fin qu ils en avaient assez. Lesampoulessontes reveillees,surtout a droite. Il fautdireque le macadam quej ai foule la plupart du temps n est pas tendre avec la peau de mes pieds. Mais bon, mon etat n est tout d meme pas mauvais et j ai marche tres regulierement aujourd hui. Je suis parti juste apres 7h de mon business hotel de Tosa, mais ne suis d abord pas alle bien loin・ Un cafe patisserie me tendait les bras a quelques metres de la pouhr le petit dejeuner. Je fais une infidelite au traditionel breakfast japonais pour me delecter d un cafe croissants. Je rerends ensuite ma deambulation, a travers d abords de petites rues bordant des canaux. Une dame, en me voyant passer, court m apporter une bouteille de soda bien fraiche. C est une des nombreuses marques d attention que je recois quotidiennement sur mon chemin. Je rejoins ensuite une route bordant le littoral par une peninsule. Le paysage est tres proche de celui rencontre quelques jours plus tot sur une autre "skyline".A nouveau de splendides panoramas sur une cote tes decoupee ou les caps et les criques s enchainent. Le soleil esat nouveau ardent mais j avance tres regulierement a defaudt aller vite. Je m arrete un petit moment pour admirer le temple 36, le seul que j aurai le plaisir de voir aujourd hui, le suivant etant a 65 kms. Le tace est agreable et mon humeur escommet hier, a me chanter des chansons interieurement tout en profitant des paysages. La marche n est certes pas aisee car les cotes sont bien maquees et s enchainent. Ma marche sereine est a peine troublee par quelques motards bruyants et quelques voitures, bien sur. En quittant cette belle peninsule j aborde la ville de Susaki et la le decor offre moins d attrait. Je navigue au bords de la grand route 56, une jumelle de mon amie la 55, une immenae usine acheve dedefigurer e paysage. Je dois marcher encore un peu plus loin avant de trouve un endroit plus sympathique pour prendre une petite pause ou je dejeune sur l pouce. Je ne me suis guere arrete et il est pres de 14h20, Je commence a sentir l accumlation des kms en repartant. Heureusement, apres quelques longs kilometres dans le bruit et la circulation, ou je dois meme encore franchir quelques tunnels, ce qui est toujours un peu stressant, je retrouve pour terminer ma journee un gentil sentier qui grimpe vers un petit col. c estasseraidmaisez finalement a part mes pieds le reste va tres bien et je grimpesans trodeffortp. Comme hier., les oiseaux fetent la fin de cette belle journee. Une journee certes presqe sans temple, mais marquee par de beaux panoramas sur le pacifique. Lors de mes derniers pas, je pense, je ne saispouruoi, magie de lamarche sans doute, a de vieux et bons souvenirs de courses, lorsque je me rendais, le printemps revenu, avec mon frere et quelques amis sur des petites compettions sur pistes ou bien avec mes parents sur des semis marathons decampagne. Je m souviens ainsi precisement de celui de GARNAY.. Pres deDreux. Dans une gentille campagne ou j avais suivi la voiture ouvreuse qudiffusaiti regulierement unchansone d Eddy Mitchel:decrocher les nuages...". Ce n etaidejat plusl enfance.. Peut etre pas meme les periodes les plus heureuse de ma vie globalement, mais ces moments etaient beaux et simples. Du sport sans pretention ni arriere pensee et des instanrs partages. Cette dlouce nostalgie m entraine plus ou moins jusqu au bas de la descente ou je truve la bourgadd, un peu coincee entre port etroit et montagne, de Naka Tosa, ou je tente de recuperer un peu. Demain je vais essayer d aller jusqu a Shimanto city a une cinquantaine d kms d ici.n