La Pollution est-elle une invention des méchants banquiers ?

Par Eric Mccomber
Affaire d'apparence compliquée, mais en réalité plutôt simple.
La pollution constitue une menace bien réelle, tout à fait démontrée scientifiquement. Que l'activité humaine ait un effet sur l'environnement, faut être un sacré cave pour en douter. Mais les fabricants des machins qui engendrent cette pollution sont au créneau pour protéger le monde qu'ils ont patiemment mis sur pied au cours des 150 dernières années.
Brûlons un bout de papier dans un champ. Les morceaux carbonisés jonchent le sol, les gaz en se consumant flottent et se joignent aux courants d'air, iront se poser quelque part lorsque leur vélocité ne leur permettra plus de se déplacer entre les molécules d'air. Ces substances, qui ne s'y trouvaient pas la minute d'avant, ont un effet, qui sera minime dans le cas d'une goutte de jus d'orange et plus impressionnant dans le cas d'une goutte de nitro-glycérine. C'est une évidence telle que, franchement, si votre interlocuteur ne le comprend pas et qu'il ne bosse pas pour l'industrie pétrolière, voilà, vous avez débusqué un… moron.
En fait, la pauvre victime de moronitude peut simplement être une personne ordinaire qui souffre du syndrome du déni du fumeur, qui n'est autre qu'une forme sophistiquée de socioschizophrénie infantilisante. Grosso modo, nous vivons parmi des milliards de bébés aux corps d'adultes pour lesquels dès qu'un objet quitte leur champ de vision ou n'entre plus en contact avec leurs doigts, il disparait sans conséquences. Ce n'est pas par méchanceté, qu'ils sont comme ça (d'ailleurs j'adore les pchi-bébés !), c'est simplement que la société du spectacle (pas uniquement la télé) les a enfermés là-dedans au moyen d'une existence entière de lavages de cerveau quotidiens entrepris dès la plus tendre enfance. Sous le couvert d'un gros gag, les Flintstones n'injectent-ils pas dans la tête propre et vide des bambins encore rampants l'idée que le mode de vie de la suburbia existe depuis la préhistoire ?
Bon. Dans les années 1970, George Walker Herbert Bush, futur directeur de la CIA et futur président, a été mis en charge par l'industrie pétrolière-automobile de faire pour la pollution ce qu'Edward Bernays faisait pour le fluor*. Il s'est retrouvé à la tête du mouvement écolo-false-flag des US, qui a plus tard été livré à Al Gore** clés en main. Le véritable programme caché, c'est la dépopulation du tiers-monde, mais… si on peut en même temps en profiter pour que le sale petit peuple occidental prenne le moins de place possible sur notre terrain de chasse jadis si radieux, on ne rate pas l'occasion.
Une des façons de rendre le débat boueux, c'est de parler de réchauffement, alors qu'en fait on assiste à un dérèglement, à des changements climatiques, ce qui signifie par effet de vases communicants certaines hausses de température et certaines baisses consécutives. Suffit de balayer un bout de papier devant son visage pour se rendre compte que l'accélération de certaines particules (les molécules d'air entre le papier et son visage) peut engendrer une impression de rafraîchissement. Les molécules accélérées sont réchauffées, mais leur mouvement chasse les molécules chaudes qui se trouvent à proximité de l'épiderme et les remplace par de l'air qui vient d'ailleurs dans la pièce. Les neurones détectent ce changement de température comme une baisse en terme de degrés alors qu'en fait, globalement, la pièce s'est réchauffée de manière infime.
Dans tous les recoins du globe, des serviteurs du pouvoir (conscients ou non) ont des boulots à exécuter à divers échelons. C'est le cas des médias, évidemment. TOUS les médias. Si d'aventure un grand philosophe libertaire pro-démocratie poète gentil bon bien-habillé doux non-violent féministe bio nourri-au-grain prône soudainement un génocide ou s'attaque violemment au vin chaud, aux massages des épaules ou encore à la marche à pied, faut pas s'étonner***. Faut même pas chercher à comprendre. Il n'est qu'une médiocre petite goutte dans un immense océan toxique de désinformation et son rôle se limite probablement à chasser quelques molécules d'air, d'eau ou de mousse-de-caca de l'endroit où elles se trouvent, parce que l'Ogre en a besoin ailleurs. C'est tout. Pas de panique. On s'en occupe.
Voilà, j'espère que ça aide un peu.
É.
* voir The Unauthorized Biography of George Bush, Webster Tarpley
** le mignon Al Gore l'admet de manière tacite dans son film An Inconvenient Truth, d'abord en ne se montrant jamais à la caméra sans que son activité ne soit soutenue par une dépense d'énergie importante (et parfois massive et inutile), mais surtout en glissant un item dans sa longue liste de cartes connues de la lutte environnementale et du gros bon sens : « les déversements toxiques c'est pas beau; tuer les innocents c'est pas beau; violer les poissons-rouges c'est pas beau; le poison s'est pas beau; il faut massacrer des milliards de sous-humains nés sur nos ressources; la maladie c'est pas beau, la violence c'est pas beau… » Trouvez l'intrus. L'intrus c'est la surpopulation, évidemment, dont les principaux chantres (chancres !?) sont issus des anciens instituts eugénistes états-uniens (celui de Berlin a été fermé par les Russes en 1945 à la suite d'une dispute colérique). C'est comme ça qu'on apprend à qui on a vraiment affaire.
*** souvent le message de ces clowns, une fois les poncifs à la mode enchaînés, se résume à la négation ou au floutage des évidences (ex. : le potentiel éolien — après que la révolution industrielle se soit appuyée dessus pendant cent ans, la saleté du charbon par rapport à la pureté du mazout, ou encore les bienfaits de telle ou telle guerre par rapport à telle autre).