Ce sont les plus vieilles personnes qui s’en souviennent à Saint-etienne, l’arrestation de l’abbé Ploton par les nazis pour des actes de résistance. Son échappée à travers les « traboules », et ses blessures, le sang qui coulait. Elles me font remarquer qu’aucune rue ou monument ne célèbre ce courageux résistant.
Comment expliquer qu’il a pu échapper à l’histoire stéphanoise, qu’aucun homme politique n’ait pu juger bon de lui attribuer le nom d’une rue ou d’une place. C’est encore une chose qui étonne les plus vieux stéphanois, un oubli de l’histoire locale.
Pourquoi ne pas profiter d’un toilettage nécessaire, de noms de rues attribués à d’illustres inconnus, pour laisser son nom quelque part. Lui qui avait fabriqué des faux papiers au péril de sa vie, mérite maintenant un vrai panneau de mémoire.