En 1686, Yoshida Hambei, écrivain érotique, dit qu'il se trouve un «doigt tendu» au fond de la vulve. Et que si l’homme ne touche pas ce doigt, Bouddha restera absent… A la recherche de ce fameux doigt (dont je n’avais jamais entendu parler)… j’ai trouvé, tiens, le clitoris. Les Japonais du XVIIe siècle savaient-ils faire jouir une femme ? Partant à la recherche de ses zones érogènes, ils en dénombrent entre 3 et 9 du côté du clitoris : en surface, le sexe féminin (appelé «porte royale») leur dévoile des trésors qu’ils comparent à des «sanctuaires». Puis plongeant plus profond leur quête quasi-spirituelle, certains —comme Yoshida Hambei— essayent de voir s’il n’y a pas des choses intéressantes par là aussi.