“Administration française” en Argentine: le verdict!

Publié le 18 avril 2008 par Guillaume

Cela fait presque 2 ans que je suis en Argentine, mais pour la première fois j’ai décidé de prendre contact avec “l’administration française” présente en Argentine. Pour des raisons professionnelles.

J’ai donc pu faire la connaissance de la Mission Economique de l’ambassade (ME), l’ambassade, le consulat et la chambre de commerce (CCIFA). J’ai décidé de les noter en fonction de critères complètement subjectifs (c’est la mode sur le net de noter les profs, les médecins, les amants…).

J’avais entendu pas mal de choses négatives sur ces entités avant d’y avoir ma première expérience. Depuis que je suis à l’étranger, cela fait déjà quelques années, je n’ai jamais pris contact avec l’un d’entre eux.

Vu qu’ici j’ai vraiment l’intention d’y rester un moment et que la “communauté française” pourra toujours m’être utile dans mon projet professionnel, j’ai donc décidé de faire mes premiers pas dans cette “communauté” (que je n’aime pas ce mot!!!)

Au début cela a plutôt mal commencé. 4 emails à la CCIFA et à la Mission Economique sans réponses! Et dire qu’ils sont certifiés ISO!!! Puis j’ai décidé de persévérer ! sur leur site internet on voit en gros: AIDE AUX ENTREPRISES, etc.J’ai donc décidé d’appeler:

-La ME m’a fait comprendre poliment, mais clairement qu’il ne fallait pas trop les déranger et qu’ils avaient un bouquin intitulé “s’implanter en Argentine” qui répondrait sûrement à mes questions…je l’ai acheté on verra bien…il date de 2005!!! Sinon, l’accueil à la réception a été plutôt très bien. Une charmante jeune argentine parlant un français impeccable et avec le sourire. Je précise cela, car pour le reste les réceptionnistes ou secrétaires sont de vraies Françaises comme on voit, en général, dans les administrations françaises: pas un sourire et que dalle de politesse!!! 

NOTE Mission Economique: 6/10

- Après mon coup de fil à la CCIFA, j’ai reçu deux emails d’excuses pour le retard de la réponse et une date de RDV. J’y ai rencontré quelqu’un (il a été très bien donc je vais donner son nom: Nicolas Leleu) de très professionnel qui a répondu au-delà de mes espérances aux questions que je lui ai posé. Je suis reparti avec la volonté de m’inscrire à la chambre de commerce et une liste de contacts importants pour le futur de mon projet. Serait-ce parce que la CCIFA n’est pas une administration en tant que telle et que pour eux les mots entreprise, entrepreneur, réseau professionnel, investissement, risque, etc. ils savent ce que c’est!!

NOTE CCIFA: 9/10

Maintenant, passons aux gros, aux lourds, l’ambassade et le consulat:

-l’ambassade…. ben, en fait je ne connais que l’interphone…impossible de parler à quelqu’un! juste un gardien, sûrement un ancien flic qui a fait une boulette dans sa carrière qui se retrouve puni et bani en argentine pour garder la porte de l’ambassade?? Au moment où je me demandé à voix haute qu’était devenu la courtoisie française (si elle a déjà existé?) une dame est entrée à l’ambassade sans sonner et a du m’entendre, car dans la minute qui a suivi ce même gardien est venu m’apporter une feuille avec les coordonnées du consulat et s’excusant de ne pas pouvoir répondre à mes questions

NOTE AMBASSADE: 4/10…j’espère que les petits-fours et le champagne seront bons au 14 juillet pour pouvoir remonter cette note

-le consulat: Accueil pourri avec un type qui parle au téléphone avec un casque en te regardant, donc tu ne sais pas s’il te parle, ou parle au type à l’autre bout de la ligne! En plus, le consulat est ouvert seulement le matin. J’ai tout de même fait mes démarches rapidement pour m’inscrire et recevoir ma carte consulaire…les prochaines élections je pourrai voter….trop cool! (Ton ironique).

NOTE CONSULAT: 5/10

Résultat dans l’ensemble plutôt positif, mais avec une mention “très bien” pour la CCIFA et “peut mieux faire” pour le reste.

Pour la petite histoire quand j’ai fait mes photos d’identité en face du consulat, j’étais avec Benjamin Biolay (en concert ce WE à BsAs). Je n’écoute pas sa musique, mais je l’ai reconnu direct! une touche de clodo heheh. Et puis j’ai aussi croisé Carla del Ponte….pas Bruni, bande de nazes, mais l’ancienne juge d’instruction à la cour de justice de la Haye dans le dossier de la guerre des Balkans et du Rwanda…celle aussi qui a accusé récemment les dirigeants Serbes de trafic d’organes dans son dernier livre. Elle est Ambassadrice suisse. Elle était entourée de garde du corps!!!