Après la visite d’Asakusa, nous avons fait un rapide tour dans le quartier.
Tokyo réserve des surprises à tous les coins de rue, comme cette maison ultra étroite ou ces chiens promenés au bout d’une laisse en dentelle:
Sur Kappabashi dori, on trouve de tout pour équiper les cuisines, privées ou professionnelles…
Mais ce qui a guidé nos pas, c’est surtout l’envie de nous régaler d’okonomiyaki!!!
Il s’agit d’un plat traditionnel, mais plutôt rare à Tokyo puisqu’il s’agit d’une spécialité du Kansai, la région d’Osaka…
La base est constituée d’un oeuf, de tenkatsu (petites billes de beignets), et de chou. Ensuite on peut ajouter toutes sortes d’ingrédients tels que du bacon, du jambon, des crevettes, du poisson…
On remue l’ensemble puis on le verse sur une plaque chauffante spéciale (intégrée dans la table) pour former une grosse ‘omelette’.
On cuit des deux côtés puis on recouvre de sauce de soja épaisse, de mayonnaise, de poudre d’algues et de katsuoboni (des copeaux de poisson fumé et séché qui ont la particularité de ‘danser’ au dessus du plat sous l’effet de la vapeur!)…
Si vous voulez goûter: Sometarô, 2-2-2 Nishi-Asakusa, Taitô-ku
Petit tour en métro et nous rejoignons Iidabashi…
Ici les rues s’enchevêtrent et les buildings occupent le maximum d’espace laissé disponible. Mais ce qui nous interesse ici, ce sont les fleurs
Nous visitons Koishikawa Korakuen, un magnifique jardin enclavé dans la ville.
Nous en prenons plein les mirettes
Les carpes koï sont là aussi!
J’avais visité ce parc en 1996 et me souvenais juste de la proximité avec le Tokyo Dome!
Rien ne manque pour faire de ce jardin un ‘vrai’ jardin japonais
L’étape suivante nous a conduits dans le quartier d’Akasaka, au Hie Jinja:
Je pensais y retrouver un petit peu de l’atmosphère du Fushimi Inari de Kyoto, mais ces quelques toriis font pâle figure à côté des 4 kilomètres de Kyoto!
La nuit commençant à tomber, nous rejoignons tranquillement nos pénates… mais la journée n’est pas tout à fait terminée