Tout commence lund
31 Mars,
l y a deux sema
nes, jour de début de mon stage de f
n d'étude. En fa
t non, tout commence un tout pet
t peu avant. L'un de mes professeurs qu
conna
ssa
t la bo
te dans laquelle j'alla
s trava
ller m'avert
s: "Je sera
s to
je n'
ra
s pas la-bas". Cette suggest
on d'un professeur de l'INSA ne me la
ssa alors pas
nd
fférent ma
s en même temps je ne su
s pas le genre de personne à penser que, par exemple, quelqu'un est con parce qu'un tel me l'a d
t. Je me forge toujours ma propre op
n
on. En plus, je m'éta
s engager avec l'entrepr
se pour le stage, dans une sema
ne j'alla
s y être, d
ff
c
le de chercher a
lleurs.
Prem
ère sema
ne, pas grand chose à d
re. Je deva
s me fam
l
ar
ser avec les appl
cat
ons de l'entrepr
se et j'ava
s un bon trava
l d'apprent
ssage à effectuer sur une technolog
e que je conna
s mal, le C++ sous Symb
an.
Après tout c'éta
t la prem
ère sema
ne, pourquo
pas? En plus s
je peux apprendre des choses durant mon stage quo
de plus bénéf
que pour mo
. Je me met donc à la tâche et la prend très au sér
eux parce que déjà le mot C++ est un mot à prendre au sér
eux ma
s couplé avec Symb
an cela dev
ent très sér
eux. Bref, j'essaye de fa
re ce que je peux pour amél
orer mes compétences à ce sujet.
En parallèle, les collègues avec lesquels je fa
s conna
ssance me décr
vent l'entrepr
se dans laquelle
ls bossent font leur stage eux auss
. Et ou
je découvre qu'horm
s le patron et mon chef tout le reste des "employés"...sont des stag
a
res! Des secréta
res aux équ
pes de développement. Que me d
sent
ls?
-
Il y a un an, dans l'entrepr
se,
l y ava
t une équ
pe. On me d
t qu'un jour, toutes les personnes de cette équ
pe ont dém
ss
onné et sont part
es. Ben voyons!
Mon chef et tuteur de stage a un sér eux penchant pour la boute lle. Ben voyons!
Que ce même personnage n'a pas plus de compétences en nformat que que mo en couture. Ben voyons!
On me décr
t le cadre rêvé de tout stag
a
re.
Et pu
s, n'étant pas de Lyon ma
s de Bourg en Bresse et qu'
l me faut prendre le tra
n le so
r pour rentrer, je prend la l
berté de part
r d
x m
nutes plus tôt que l'hora
re décr
t dans le règlement, c'est à d
re 17h15. Je parta
s donc à 17h05. En contrepart
e, je fa
sa
s en sorte d'arr
ver à 8h30 au l
eu de 8h45 pour compenser. Bon je l'avoue c'est très mal de ma part. En tant que stag
a
re je n'a
pas à prendre une telle l
berté et je reconna
s volont
ers mon erreur même de part
r d
x m
nutes plus tôt pour pouvo
r prendre mon tra
n et arr
ver chez mo
de sorte que je pu
sse avo
r le temps de fa
re autre chose que juste manger et aller me coucher.
Mard
so
r, coup de téléphone. Mon chef, mon tuteur de stage! Sur un ton sarcast
que,
l me d
t: "Tu es chez to
là? B
en, s
tu a
mes tant être chez to
, tu auras la poss
b
l
té d'y rester toute la journée dema
n s
tu veux" (!!!) Il me d
t qu'
l a téléphoné à ma professeur et que c'est réglé. Alors là, coup de massue. Je n'en rev
ens pas. J'essa
e de d
scuter avec lu
, r
en
l veut r
en savo
r, les d
x m
nutes de l
berté que j'a
pr
s font de mo
une personne non convenable pour l'entrepr
se. Arghh!
J'annonce la nouvelle à mes parents,
ls sont attérés. Non seulement par ce qu'on v
ent de me fa
re ma
s en plus par la façon dont cela s'est produ
t. Mon père me d
t: "Ils ont un sacré courage pour te d
re ça au téléphone et pas en face.En plus
ls appellent ta prof avant de t'appeler to
!". Je téléphone à mes collègues, tous n'ont aucun mots. L'un d'entre eux me d
t que j'a
de la chance, je ne mettra
s plus les p
eds dans l'entrepr
se. Ils me d
sent que eux
ls attendent chaque sema
ne de pouvo
r retourner à l'école et de qu
tter un temps l'entrepr
se. D'hab
tude, c'est l'
nverse. A part les gens qu
m'y manque profondément, j'éta
s plutôt content de pouvo
r
ntégrer le monde du trava
l et pouvo
r vo
r autre chose que l'école. Un autre me passe sa maman au téléphone car à lu
auss
on lu
a fa
t le même coup. Elle m'expl
que qu'elle a son vo
s
n qu
éta
t juge qu
conna
ssa
t un journal
ste et que grâce à cela elle ava
t pu fa
re press
on sur les patrons pour qu'
ls ré
ntègrent son f
ls.
Quelle merde encore!
Mon père déc
de d'aller les rencontrer le lendema
n. J'en dors pas de la nu
t. Le lendema
n réun
on avec eux donc. Je leur demande des expl
cat
ons. On me d
t que je n'a
pas respecté le règlement, que je ne su
s pas convenable, f
n de la d
scuss
on. En une sema
ne,
ls me d
sent me conna
tre et savent qu
je su
s. Là j'en prend ple
n la gueule. On me d
t que je su
s:
-
Irrespectueux
Immature
Égoïste
Ind v dual ste
Je m'en fout ste
Fa s ce qu' l veut
Insubordonné
(acculé et sous la colère de tout ce qu'on me d sa t, j'a fa t l'erreur de d re: "quand on est chef d'un serv ce nformat que, surtout comme celu -c , et qu'on ne conna t pas le JAVA mo ça me choque". C'est vra , j'aura s pas du le d re, ma s sur le coup ça été plus fort mo .) et j'en passe
Et pu
s on me d
t qu'en réun
on, j'a
dépassé les l
m
tes. En fa
t, mon chef ava
t présenté un projet qu
ava
t pour but d'
nd
quer à des usagers v
a leurs téléphones portables les serv
ces d
spon
bles sur les a
res autoroutes. Ce genre de système étant fa
t pour les gens, notamment, qu
voyagent beaucoup et qu
empruntent les autoroutes souvent comme les commerc
aux, les profess
onnels, etc, je me d
s qu'
l sera
t bon de penser à eux, ce que je suggère à mon chef. Il me d
t alors que W
ndows Mob
le c'est 5% du marché et que par conséquent, on s'en fout. (Au passage WM c'est 35% et Symb
an 50, passons).
Ma propos
t
on ayant échouée, je n'en t
ens pas r
gueur car ce n'est qu'une propos
t
on.
Ma
s ce dont je ne m'attenda
s pas, est que ce que je vena
s de d
re éta
t pour mon chef, une
nsubord
nat
on car j'ava
s osé d
scuter de ses cho
x technolog
ques.
On me le reproche alors et on me d
t que c'est une des ra
sons qu
les a poussé à me mettre dehors.
Et pu
s pour une ra
son
nconnue on me d
t qu'on veut b
en me la
sser une seconde chance à cond
t
on que je m'excuse pour ce que j'a
fa
t à mon chef et le comportement que j'a
eu.
Dans la pos
t
on où je su
s, c'est à d
re dans la d
ff
culté de trouver un stage, et surtout dans le souc
de f
n
r mon année pour avo
r ma l
cence, j'accepte de présenter des excuses. H
er, je su
s donc de nouveau convoqué et je fa
s donc des excuses. On me d
t que je ne do
s plus d
scuter des cho
x technolog
ques et que tout les vendred
s, je do
s fa
re un po
nt avec mon chef pour savo
r ce que j'a
fa
t.
Même s
je comprend pas b
en tout cela, je n'éta
s dans l'entrepr
se que depu
s une sema
ne, et on ne m'ava
s pas conf
é de trava
l, j'accepte.
Je reprend alors le trava
l. Et là tout dev
ent étouffant pour mo
. Mon chef me t
ent par les cou
lles. Le mo
ndre geste, le mo
ndre mot est analysé et jugé. Par exemple, h
er j'envo
e un ma
l à ma prof pour lu
d
re que j'a
repr
s le stage. Je l'envo
e entre m
d
et deux, en dehors des heures de trava
l. Mon chef ne se gène pas de ven
r derr
ère mo
, l
re ce que j'écr
s, et de r
goler comme s
je me f
cha
s d'eux.
Je souha
te à personne de v
vre ce que je su
s entra
n de v
vre. Je do
s surve
ller sans cesse mon comportement et mes paroles.
Je ne vous raconte pas la sema
ne qu
arr
ve où je va
s me retrouver tout seul sur un projet à rendre pour lund
procha
n en n'ayant eu qu'une journée pour me fam
l
ar
ser avec.
Mon chef m'attend au tournant sur la mo
ndre parole, sur le mo
ndre geste.
Etouffant.
A côté de ça, je su
s sur que mes camarades de classe eux,
ls ont des super stages, où
ls apprennent ple
n de choses...
Mes parents me d
sent que je su
s pas tout seul et qu'
l faut que je leur parle de ce qu'
ls se passent. Mes am
s n'en rev
ennent pas.
On me d
t que j'aura
s du aller au prud'hommes. On me d
t qu'une demande de m
se sur l
ste no
re de l'un
vers
té de Lyon a été fa
te. On me d
t qu'un doss
er est en tra
n d'être monté au prud'hommes par des gens qu
ont trava
llé dans l'entrepr
se. En attendant, c'est mo
qu
est au m
l
eu de tout ça, c'est mo
qu
est en prem
ère l
gne. C'est mo
qu
r
sque de ne pas obten
r ma l
cence. Même s
on me d
t que ce n'est pas de ma faute, je su
s co
ncé et les conséquences sur ma carr
ère peuvent être là.