Une association dénonce de graves irrégularités ayant permis le maintien sur le marché de plus de quarante pesticides, dont sept dangereux pour la santé.
Mercredi 24 avril 2013, l'association Générations Futures a porté plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui.
Même Auteur ou Sujet-
Initiative citoyenne : donner des droits à la Terre
-
Reconnaissance des crimes environnementaux "écocide"
-
Eaux en bouteille : 10% de médicaments et pesticides
-
Alerte aux pesticides !
-
Pesticides : les idées reçues qui tuent
L'ONG a annoncé son intention de déposer cette semaine une plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui" contre les "fabricants des produits phytosanitaires et les représentants de l'Etat chargés des autorisations de mise sur le marché des dits produits" pour avoir laissé en vente sept produits particulièrement toxiques.
Ces cinq désherbants, dont certains sont vendus aux particuliers, et deux insecticides «sont actuellement sur le marché alors qu’un avis défavorable a été rendu par l’Anses, révélant notamment des risques inacceptables pour l’applicateur ou le consommateur», écrit l’ONG dans la plainte qui doit être déposée dans la semaine auprès du procureur de la République.
Cette plainte vise, en fait, le ministre de l'Agriculture et plus particulièrement sa Direction générale de l'alimentation. C'est elle qui a maintenu les autorisations de mises sur le marché de ces pesticides, alors même que l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) lui avait conseillé de faire le contraire.
Marc Mortureux a par deux fois alerté la DGAL, en 2009, puis en 2012, s'étonnant à chaque fois du maintien sur le marché de pesticides pour lesquels son agence, qui est légalement tenue de les évaluer, avait pourtant émis des avis défavorables.
Tombée entre les mains de Générations Futures, la dernière de ces lettres était accompagnée d'un tableau recensant ces anomalies…
Nous avons tenté d'en savoir plus sur le nom de ces pesticides précis, mais nous devrons attendre la semaine prochaine pour avoir plus d'éléments, et nous ne manquerons pas de vous les communiquer.