Le facteur le plus important est évidement l’absence de gravité ; vivre dans l’espace comme le font les occupants de la Station spatiale internationale (ISS) a tendance non seulement à réduire la densité osseuse, atrophier les muscles, mais aussi à affaiblir le système immunitaire et diminuer la capacité du corps à éliminer des cellules cancéreuses ou défectueuses. De plus la régénérescence des vaisseaux sanguins est altérée et les gènes impliqués dans l’arthrite et la croissance des tumeurs sont activités.
Les astronautes vivant dans les stations spatiales internationales ont leur rythme circadien de veille et de sommeil altéré du fait qu’ils ne sont pas soumis aux cycles des jours et des nuits terrestres.
En ce qui concerne des séjours plus longs et plus loin dans l’espace comme un voyage vers Mars, les risques sont plus élevés à cause des rayons cosmiques qui peuvent rendre certaines cellules cancéreuses.
La plupart des risques sont à long terme. Nous sommes cependant encore loin de tous les connaitre.
Étant donné que depuis l’aube des temps nous avons été formatés pour vivre sur cette planète, il nous faudrait reproduire dans l’espace des conditions quasi-similaires à celles qui règnent sur terre, ce qu’actuellement notre technologie ne nous permet pas de faire.