#260 Revue de rentrée bloguesque

Publié le 26 avril 2013 par Victoireroset @victoireroset

Ces dernières semaines furent rythmées par divers évènements plus ou moins heureux, mettant malheureusement le blog en pause. Fraîchement revenue de quelques jours au bord de la mer histoire de me ressourcer (mais oui, il faut de temps en temps), parée d’un joli coup de soleil sur le front, qui je l’espère ne sera que bronzage naturel d’ici lundi, j’ai eu envie de vous proposer une petite revue musicale du mois d’avril qui vient de s’écouler. Sur mon transat, ipod en marche, j’ai eu le temps de faire l’analyse très très objective (bien évidemment, hihi) des derniers tubes sortis. Soyons un peu critique et léger avant que je ne sois de nouveau submergée par le travail et mes nouvelles fonctions (comme je me la pète).

Pour faire simple et efficace, je vais couper cette revue en deux parties. Ce qui est bien, et ce qui ne mérite pas notre attention de mélomanes avertis amoureux de la musique.

Les tops :

Get Lucky de Daft Punk. Bien sûr, tous les médias nous déversent leurs crtitiques, leur amerturme d’un manque de promotion classique et de privilèges français journalistiques. Certes Daft Punk est iconique au point qu’aucun morceau n’arrivera à satisfaire tout le monde. Mais il faut se l’avouer, Get Lucky est canon. Décalé, funk, brillant, entêtant. Ca ne révolutionne pas la musique, mais je suis à deux doigts de crier au génie, tant il est bon d’entendre Pharell faire du funk disco en cette période rythmée par David Guetta et Will.I.Am. En attendant de savoir si l’album sera du même niveau, gardons Get Lucky pour éclairer nos soirées printanières, voire estivales.

Love Song de Vanessa Paradis, par Benjamin Biolay. Le clip est sorti aujourd’hui (ci-dessous) et il malheureusement très décevant. Reste néanmoins que le single est vraiment une sacrée réussite. Je valide, je survalide tellement, que j’en oublierais presque l’anorexie et le photoshopage de Vanessa de plus en plus flippant. (critique par ici)

Macklemore et son fameux Thrift Shop. Mais pas seulement. Le reste de l’album est un vrai plaisir. Je suis habituellement pas une grande fan de Hip hop, mais là faut avouer que l’américain tappe fort. Proche pour moi du phénomène Eminem qui a debarqué dans le Rap Us sans crier garre et qui a su innover et renouveller un genre. Macklemore provoque chez moi le même engouement. Certains morceaux sont un peu trop dance, mais l’ensemble vaut son pesant de cacahuètes.

Phoenix et leur album Bankrupt ! . Entertainment est très plaisant, les autres morceaux tout autant. Un album sans surprises, dans la même veine que les précédents, sans nouveautés. Mais Phoenix c’est bon, et parfois c’est bien de continuer sur la lancée, pour ne pas tomber dans le syndrome Radiohead ou Muse. A force de vouloir innover, ces derniers frôlent parfois le n’importe quoi, laissant les fans sur le bord de la route.

Les nouveaux titres de Lana Del Rey. Des reprises de morceaux que j’adore, Chelsea Hôtel par exemple, absolument sublime. Le dernier morceau sur la bande originale de The Great Gatsby Young & Beautiful est dans la lignée des autres tubes de la belle (ci-dessous). (entre nous cette bande annonce semble drolement exceptionnelle…). Lana est un pur produit marketing, a probablement un QI d’huître, une bouche dérangeante et utilise trop les filtres instagram, mais on ne peut pas nier que tout ce que Lizzi Grant a sorti sous le nom Lana Del Rey est réussi. Soit belle et chante Lana. Encore et encore.

Woodkid the Golden Age. Tout simplement incroyable. Cet album est une sorte de long métrage cinématographique, une oeuvre dont on ne descotche pas jusqu’à la dernière note. Une leçon de production pour tous les autres artistes, un travail minutieux de grande qualité. Respect total.

Les Flops.

Will.I.am et son #WillPower. Je suis un peu dure, will.i.am fait des tubes comme nous on fait des crêpes. Mais bon, ca n’en reste pas moins un mauvais chanteur, qui a besoin de s’entourer de pop stars pour vendre quelques disques. (l’inverse est vrai aussi d’ailleurs). L’album est trop long, répétitif et très inégal. Quelques tubes dedans c’est clair, comme le fameux Scream & Shout avec Britney Spears, quelques surprises qui sortent de l’électro aussi comme Smile Mona Lisa, mais pardon, son #thatPower avec Justin Bieber me soule profondément. Justin se transforme en choriste lesbienne en pleine opération de changement de sexe, c’est chiant comme la pluie.

The Lumineers. Quelle horrible déception. Le single Ho Hey qui a innondé les ondes est merveilleux, mais le reste de l’album donne envie de se pendre. Peu mélodieux, crispant, bref une très mauvaise expérience. Contentez-vous du single, et garder vos 9,99€ pour investir ailleurs.

Justin Timberlake et son expérience qui ne mérite pas un 20 sur 20. Les deux premiers singles sont sympas, mais on les a déjà oublié. Le problème est conséquent, vu que c’était de (très très) loin les meilleurs titres de l’album. Un beau loupé, mais qui nous donnera peut-être le plaisir de voir Justin sur scène bientôt.

Allez, je m’arrête là, je vous embrasse et à très vite

Pour info j’ai donc un nouveau mail, disponible dans la partie CONTACT du blog.

Victoire.


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