On a appris, hier, que la justice américaine a cassé toutes les poursuites contre Teodorin Obiang, fils du président équato-guinéen, Obiang Nguema Mbazogo. Or, des petits juges français, ont poussé le zèle jusqu’à demander l’arrestation de cet homme au Brésil, où il se trouvait en visite officielle la semaine dernière. Cette procédure dite des « biens mal acquis » est une violation flagrante de ces associations et surtout de la justice française qui accepte les plaintes de ces gens. Que dire des Africains qui s’associent à ce genre d’action ridicule qui ne vise qu’à humilier les Africains ? Franchement, que ce sont les futurs continuateurs du colonialisme.
Figurez-vous que, aux Etats-Unis, Teodorin Obiang était accusé d »extorsion de fonds ». Les fonds de qui ? Dans le cas français, au-delà du mépris, on est en face de la violation du droit. J’aimerai que ces Sherpa, Survie et Transperency international France enquête aussi sur les fonds qataris. Là, c’est trop leur demander, n’est-ce pas ?
Si les juges Roger Le Loire et René Grouman, ces zélés et anti-africains mettaient autant d’entrain à poursuivre les faussaires français dont les banques, qui ont des comptes dans les paradis fiscaux, les choses iraient mieux en France. Au lieu de ça, ce qui est plus utile pour eux c’est d’enquêter sur les conditions dans lesquelles trois chefs d’État africains (Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema et le défunt président gabonais Omar Bongo) auraient acquis un important patrimoine en France. Quand on pense que ces juges ont fait saisir les voitures de luxe et les grands crus de Téodorin Obiang, de même que son hôtel particulier parisien de six étages, on se demande sur quels mobiles.
Le manque de rigueur de la justice française est criard. Sa jalousie, du moins, celle qui se cache derrière les associations et ces deux juges est ridicule. Un noir, qui plus est, Africain, ne doit visiblement rien faire avec son argent. Pourquoi essentiellement soupçonner les Africains ? Cette procédure est particulièrement arbitraire, illégale et tirée sur les cheveux. Que va-t-on faire avec tous les biens saisis ? Les vendre ? Ensuite, cet argent sera restitué à qui ? Logiquement, à la Guinée équatoriale. Mais alors, la Guinée équatoriale est contrôlée par les « qui » ? Les Obiang, n’est-il pas ? On ne sait donc pas à quoi rime ce cirque…