Le paludisme est provoqué par quatre parasites du genre Plasmodium, P. falciparum, P. Vivax, P. ovale et P. malariae, transmis à l’Homme par la piqûre du moustique femelle Anopheles gambiae.
Le paludisme est transmis à l’homme par les piqûres de moustiques femelles du genre anophèle. Mais les transfusions sanguines et le partage des seringues peuvent aussi transmettre le parasite. La transmission mère-enfant est également possible. Le parasite est « tenace » et la maladie peut surgir jusqu’à plusieurs années, après la contamination.
Instituée en 2007 par les États Membres de l’OMS, la Journée rappelle, chaque année, que la prévention du paludisme et la lutte contre la maladie est un effort de long terme qui a besoin de nouveaux donateurs. Car la majorité des cas, plus de 80 % surviennent dans les pays en développement, principalement en Afrique subsaharienne, mais aussi en Asie, en Amérique du Sud, au Moyen Orient et en Océanie. Antipaludiques pour la prophylaxie ou le traitement, moustiquaires et insectifuges, restent nécessaires pour ces pays endémiques, alors que la recherche se poursuit sur la mise au point d’un vaccin.
· Plus de 1,1 million de vies ont été sauvées.
· Les taux de mortalité due au paludisme en Afrique ont diminué d’un tiers et de 26% dans le monde,
· 50 pays devraient avoir réduit leurs taux d’incidence de 75 % d’ici 2015.
Mais ces résultats restent fragiles : Alors que les investissements nationaux pour le paludisme ont été
A 3 ans des Objectifs de développement du Millénaire, l’Organisation internationale « Roll Back Malaria » qui « porte » cette Journée mondiale appelle à un financement pérenne, sous peine de voir la tendance rapidement inversée, mettant ainsi des millions de vies en danger.
*selon les sources
Sources : OMS, World Malaria day