Déjà le scénario est d’une faiblesse rare et s’amuse à prendre le lecteur pour un imbécile tout au long de l’album. Le récit joue beaucoup trop avec le « hasard » et les « coïncidences » sont franchement beaucoup trop grosses. On dit souvent que le monde est petit, mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin tout de même. De plus, sortir Batman de Gotham City n’est pas vraiment la meilleure chose à faire, car un type qui court déguisé en collants dans les déserts du Moyen-Orient et d’Afrique, ça ne le fait pas trop. C’est même assez ridicule par moments. Au final, à part la mort de Robin (qui est plutôt vite expédiée et qui n’est même pas un choix de l’auteur, mais des lecteurs), il n’y a pas grand-chose d’intéressant à se mettre sous la dent dans cet album.
Au niveau du graphisme, ce n’est pas beaucoup mieux, voire même pire. Quand on voit ce qui se faisait à l’époque, on peut carrément dire que le dessin de Jim Aparo est extrêmement vieillot, sans parler de la colorisation, qui est tout bonnement horrible.
Bref, vous évitez cette lecture et vous notez juste : c’est ici que Jason Todd, alias Robin, est mort. That’s it, circulez, il n’y a rien à voir !