Pendant la guerre d'Algérie, deux capitaines qui se sont connus en Indochine, se retrouve. Il y a André Degorce et Horace Andréani. Ils vont interroger un membre du FLN, Tahar. Alors qu'André semble avoir en horreur les méthodes de torture, Horace lui les utilise avec facilité.
Mon avis : Je ne fais pas un résumé plus long car je ne suis déjà pas sûre de ces quelques lignes.
J'ai écouté ce livre mais j'ai eu l'impression de n'en capter que des fragments : l'un des deux, André?, a survécu au camp de concentration, puis s'est engagé pour combattre ce qui lui semblait l'injustice la plus grande, celle de la guerre ( étrange engagement). André a également une famille dont il parle un peu, il reçoit des lettres de sa femme. Horace, lui, semble s'adresser dans un dialogue intérieur à André où il exprime une admiration en train de décliner.
Il y est aussi question d'un procès pour trahison mais je n'ai pas du tout réussi à en cerner le contexte.
La guerre d'Algérie avec tout ce qu'elle implique me semble parfaitement restituée dans tout ce qu'elle a de plus horrible, les scènes de torture, de massacre, d'interrogatoire musclé m'ont vraiment donné un sentiment désagréable, proche de la nausée.
Le titre est très bien choisi et montre bien la déchéance morale d'André qui se fait progressivement, l'impression qu'il perd progressivement ses qualités humaines et que rien ne peut le sauver.
Je ne sais pas si c'est le texte dont j'ai eu du mal à comprendre la construction peut-être ou la voix de Pierre-François Garel, très grave, souvent basse, à la limite du chuchotement qui a "endormi" mes capacités d'écoute.
Merci à Enna !