Mes films de ce week end

Par Labibdadi

Coincé entre quatre murs presque tout un week end, avec mon pc, plein à craquer de films et de séries TV, par saisons entières, j’ai regardé, de manière quasi boulimiques, en plus de la saison 04 de Californication, les quatre films suivants.

Broken city d’Allen Hughes, avec Russel Crowe et Mark Wahlberg. Un univers new-yorkais où se mèle le pouvoir avec une forme de mafia. Russel Crowe en maire se préparant à une nouvelle compagne électorale, pense que tenir ses collaborateurs par les couilles suffit à les faire plier dans son camp. C’est alors il se croit tout permis, et tombe sur une mec qu’il pense être minable et facilement influençable, mais la bête a la peau dure, et ses couilles plus grosses que les mains manucurées du maire sortant. Très bon jeu, à part celui de Catherine Zeta Jones pas très en forme. L’univers noir de New York, ses ruelles sombres, la recette est classique pour un film « normal ».

De l’autre côté du périph de David Charhon, avec Omar Sy et Laurrent Lafitte. Comédie policière mené par une paire sympathique, Laurrent Lafitte et un Omar Sy très à la mode ces temps ci. Amusant et drôle, le rythme est un peu saccadé ce qui rend la chose moins efficace que ça aurait pu l’être. Dommage, car il y avait du potentiel dans le casting. Le défaut semble dans la mise en scène. Vous l’aurez compris, ce n’est pas le film de l’année, cependant, il est assez divertissant pour qu’on s’y consacre.

Le prénom d’Alexandre de La Patellière. Je n’ai pas l’habitude de trouver Bruel particulièrement bon au cinéma, même chose pour sa musique (cette dernière pour une cause évidente: c’est pas mon genre!) même si je peux réciter par coeur La place des grands hommes. Adaptation d’une pièce de théâtrale, ce film en est presque une. 95% du film se passe dans un seul et unique décor, ce qui n’a pas dû couté trop de pépètes, mais c’est un bon film. Comme quoi, ce n’est pas la taille de la bourse qui compte… Un très bon jeu, notamment celui de Valérie Benguigui (césarisée pour l’occasion: pas dans un bloc opératoire, c’est comme ça que naissent les rumeurs!!) et un Charles Berling en une forme explosive, magistrale dans le rôle d’un intellectuel de gauche assumé. Le sujet tourne autour de la shoah (ENCORE!! me diriez vous?), mais de manière partielle. Un très bon moment de détente.

Being Flynn de Paul Weitz avec Paul Dano et Robert De Niro dans un rôle atypique et inhabituel. Fini le dur à cuire, ou alors si, mais juste un peu, vu qu’il joue un homme perturbé et extrêmement fragile (psychologiquement mais pas que!). C’est donc un De Niro très différent de ce qu’il nous toujours habitué, jusqu’à en devenir quelque peu déconcertant. Nous somme toujours à New York et son univers sombre et lugubre. Une tragédie.


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