Il y a des soirs comme ça, ou l'envie vous prend soudain d'échapper à la connerie d'un monde chargé de miasmes et de relents misanthropes, d'attentes carriéristes et post soixante-huitardes insoutenables ( quoi que l'on en dise 68 c'était bien la révolte du petit "être maoïste" oppressé, gagné depuis lors par les aménités d'une politique socio-libérale...). Enfin...
Une envie qui surpasse tout, vous contraint à l'arrêt, à la réflection (un peu mais pas trop) et puis au bouclage, pour un temps, de tous vos sens.
Dans ces moments là, on aime souvent à faire rien d'autre que d'écouter. Écouter un instant l'intemporel, la musique. Celle de films qui vous ont marqué et vous ont fait vous rendre compte qu'il n'y avait finalement pas que les piqûres qui pouvaient vous faire chialer...
Ces musiques, on ne peut pas les extraire de leur contexte "filmique", alors il faut les prendre comme un tout, avec ce qu'elles véhiculent de souvenirs dans votre esprit.
Bizarrement, ça fait parfois du bien au moral de se réapproprier des instants pelliculaires. Pas ces instants ou des résidus crâniens allergiques au Head and Shoulders se déposent sur vos épaules, mais bien ces films que l'on aime à voir finalement parce qu'ils sont tristes et qu'ils nous font retrouver ces petites boules logées au creux de la gorge, ces boulles que l'on croyait avoir perdu pour toujours ( "Ouille", ça sent le sentiment de castration; non?)
Voilà donc une sélection qui me parle, parceque j'ai vu les fameux films, mais qui sonnera peut être également de façon agréable à vos oreilles.
+Sélection.