A force de croiser des femmes se nommant Eugénie au cours de mes pérégrinations, je me suis légitimement demandé si je n’étais pas atteint d’Eugénisme.
Question grave s’il en est !
Rassurez-vous je suis vacciné contre ce genre de chose qui, rappelons-le, vise à sélectionner dans le genre humain, génétiquement, une pseudo élite à des fins inavouables.
Rassurez-vous encore, le propos que je tiens ici est léger et n’a pas d’autre but malgré le sujet dont il est question que de vous divertir.
De toute façon dans notre société aujourd’hui, personne ne souhaite véritablement opérer une telle sélection ou alors je suis très mal informé.
Revenons donc à nos Eugénies ou encore aux jeunes femmes branchées, à la mode, que l’on côtoie de plus en plus.
Elles possèdent des points communs ; beaucoup d’entre elles sont blondes ou recolorées, arborent fièrement une poitrine avantageuse chimiquement reconstituée selon la croyance :
« je suis sexie donc aimée et ma personnalité en témoigne ! »
Elles sont vêtues de pantalon moulant à l’extrême rappelant théoriquement la forme de leur corps lorsqu’elles le retirent, exposent également un ventre nu et plat comme les téléviseurs 16/9ème
ayant l’apanage d’offrir une image contrastée sur ce genre de zone à forte valeur ajoutée puis, en remontant, offrent un large décolleté autrement nommé « silicone
vallée ».
Cette mode tend davantage au retour à la nature instinctive des femmes qu’à une distinction par le « je pense donc je suis ! ».
Leur objectif semble le déclenchement de phéromones puissantes en quête de testostérone complémentaire.
Les Eugénie, de plus en plus nombreuses, obéissent à une telle pression qu’elles suivent un entraînement spécialisé pour arriver au statut tant convoité. Sport pour les plus courageuses et
liposuccion pour les plus fortunées.
Il s’en suit des transformations spectaculaires au point que certaines voient leur nez rétrécir, leur bouche doubler de volume selon l’effet « porte dans la figure » et jean
passe !
Leur surface corporelle augmente donc, les laissant croire à une prise d’envergure à moins que ce regain de surface ne les confine au superficiel.
Toujours est-il qu’un standard est né, les Eugénie se ressemblent toutes, concédant et aliénant leur bien être à la dictature d’un modèle.
Finalement, tout cela n’a rien à voir avec l’eugénisme puisqu’il n’y a pas de sélection génétique ; remarquez, elles font des enfants aussi !
Avec des hommes bodybuildés, cabriolétisés voire 4x4isés qu’on appelle Eugène.
J’arrête là, cela devient de mauvais goût, c’est toujours la mode du salon de l’auto ou de la moto.
Je ne dirai qu’une chose : là ou il y a de l’Eugène il n’y a pas de plaisir ! ! !