Revenons donc à l'histoire de God of War premier du nom et à Kratos son héros, un commandant de l'armée de Sparte qui conclut un pacte avec le dieu de la guerre Arès afin d'obtenir de grands pouvoirs, mais dû en subir de terribles conséquences. Arès décidant de défier ses pairs et marchant sur Athènes, les dieux demandent alors à son ancien disciple de s'opposer à lui; Kratos ivre de vengeance ne se faisant pas prier dans cette entreprise ô combien périlleuse. Récupérant des pouvoirs toujours plus grands de la part d'Athéna, Poséïdon ou encore Zeus, il part à la recherche de la boîte de Pandore dont le contenu pourrait détruire un dieu. Sur son chemin, des armées de démons, minotaures, méduses, chimères ou autres monstruosités antiques se dressent sur sa route de la mer Egée jusqu'aux Enfers et meurent dans un impitoyable bain de sang. Rien n'arrêtera Kratos dans sa quête.
Beaucoup d'action nous attend ici, une mise à l'épreuve de nos réflexes également, mais aussi une bonne dose de réflexion via des énigmes à nous mettre la cervelle en ébullition (les anneaux de Pandore, quel casse-tête!). L'évolution du perso et de ses pouvoirs se fait par l'acquisition de gemmes à transférer dans ses armes ou sa magie - plus de coups et de puissance - pour arriver à un combattant fichtrement fort et complet. Gameplay au petits oignons, fluidité impeccable, histoire prenante et visuellement beau comme un dieu, God of War reste un classique que tout possesseur de PS2 ou PS3 se doit de terminer un jour, et qui me prit un peu plus de 8h de jeu pour ma seconde partie.