Merkel: « les Etats membres de l’UE doivent céder une part de leur souveraineté »

Publié le 25 avril 2013 par Eldon

Bas les masques. Angela Merkel suit le chemin tracé par Mario Draghi et Jacques Delors en exigeant une souveraineté supra-nationales. Aucun hasard là dedans.

Si au moins c’était pour notre bien, mais quand on voit l’incurie des politiques menées par la Troïka, la vision de Merkel sur les droits des salariés et la misère généralisée qui s’abat sur la grande masse des gens,  il y a de quoi s’inquiéter réellement.

Et puis perdre la souveraineté au profit de qui? De porteurs de costards cravates et de  tailleurs nommés par on ne sait qui? C’est une plaisanterie!

«Nous devons être prêts à accepter que l’Europe a le dernier mot dans certains domaines. Sinon, nous ne serons pas en mesure de continuer à construire l’Europe »

Angela a déclaré ces propos scandaleux lors d’un événement  organisé par la Deutsche Bank à Berlin et a défendu son approche de la crise contre les critiques qui affirment qu’elle a mis trop l’accent sur l’austérité.

Et bien tant pis Angela, nous ne continuerons pas à construire l’Europe, c’est tout. On trouvera autre chose et certainement mieux pour à vivre de manière solidaire et en paix. « L’Europe » n’est qu’un moyen pas un objectif en soi, chère Angela. Bon nombre d’Etats dans le Monde sont en relation économique et politique sans Europe et euro et se portent bien mieux que nous, c’est quoi cet entêtement? Quand on pense que l’on nous a affirmé que l’effondrement de Chypre et son 0,2% de contribution à la richesse de l’Union européenne pourrait entraîner le chaos…

Angel souhaite  un marché unique des services, un marché commun du travail et des systèmes de sécurité sociale plus compatibles, de sorte que les Européens puissent passer d’un état ​​à l’autre sans se soucier de leurs pensions, qui vous vos en doutez seront au niveau du moins disant, voire nulles comme pur les mini-jobers que l’Allemagne exploite sans vergogne.

Mme Merkel a précisé «Nous n’avons pas toujours besoin d’abandonner les pratiques nationales, mais nous devons être compatibles » « C’est le chaos en ce moment. » tout en s’exonérant de sa responsabilité alors que sa politique est une des causes de la crise actuelle à tel point que deux ministres belges ont assigné l’Allemagne pour concurrence déloyale.

Les pratiques non compatibles étaient connues bien avant l’intégration de certains pays en particulier de l’est et ça n’a pas empêché pourtant  de les intégrer alors qu’on savait pertinemment que cela créerait une situation déloyale irrésistible au niveau des conditions de travail par exemple.

Encore une fois, une hypocrisie et un déni absolument édifiants de la part d’un responsable politique de haut rang.

Source: Reuters via Les Témoins du Temps présent