l’art de se stresser pour pas grand chose et même pour rien

Publié le 24 avril 2013 par Sylvianelisbonne @sylvianejung

Aujourd’hui un article suite à quelque chose qui m’est arrivé le jour de mon anniversaire et vous verrez que faire des suppositions nous emmène toujours vers des contrées négatives (ou pas très positives), nous fiche le moral en l’air (souvent), nous fait inventer des « films » (type catastrophe la plupart du temps) et en résumé nous stresse et nous empêche d’être heureux

Nous supposons, croyons, imaginons que X. ou Y. a pensé, dit ou fait quelque chose et ce que nous supposons ne s’appuie en réalité sur RIEN DE CONCRET

NE FAITES PAS DE SUPPOSITIONS

ÇA VOUS ÉVITERA BIEN DU STRESS

« Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout. Le problème c’est que nous croyons ensuite qu’elles sont la vérité » - Don Miguel RUIZ.

Suppositions et stress

Ce n’est pas parce que nous somme thérapeutes m’avait dit une de mes formatrices que nous agissons toujours comme il se doit et nous sommes loin d’être parfaits bien sûr.

C’est aussi le cas pour moi et voici pourquoi.

Lorsqu’à la fin de la journée de jeudi dernier, je m’aperçus qu’une de mes meilleures amies ne m’avait pas appelée pour me souhaiter mon anniversaire et que 2 jours plus tard elle continuait toujours silencieuse, j’ai commencé à SUPPOSER et à INTERPRÉTER son silence.(oh la vilaine Sylviane)

Oh ! Pas comme je l’aurais fait il y a une trentaine d’années mais en commençant tout de même à « me faire un film » comme disent les jeunes aujourd’hui. 

« Quand même, elle pourrait s’en souvenir «  (bon, même si je dis ne pas accorder beaucoup d’importance à l’évènement – oh la vilaine menteuse ! – j’aime bien recevoir des coups de fils de mes amis ce jour-là),

et de continuer à me dire :

« quand même ce n’est pas trop difficile de l’écrire ou de le mettre sur l’Iphone … » etc.

J’étais triste et même un peu vexée (j’avoue, j’avoue !!!) 

Cela n’a pas duré longtemps mais j’ai quand même passé un peu de temps à supposer, imaginer, penser que … enfin vous avez compris le truc …

HEUREUSEMENT JE RETROUVE MES ESPRITS

Au bout de quelques minutes, je me suis dit « mais ma pauvre Sylviane, te voilà repartie dans un délire, si C. n’a pas appelé ce n’est pas parce qu’elle ne t’aime pas ou ne pense pas à toi, non, il a dû arriver quelque chose, voilà l’explication ».

Et STOP aux élucubrations

Le dimanche mon amie me téléphone, en s’excusant d’avoir loupé la date fatidique et m’explique qu’elle a été victime d’une arnaque aux impôts (au Portugal) assez bien montée et qu’elle voyage depuis 48 heures entre la police, son avocat et re-la police .

Bref, ma pauvre amie était dans une sacrée pétaudière. Vous pensez bien qu’elle avait autre chose à penser qu’à me souhaiter mon anniversaire !

Et moi de penser :

« Sylviane, tu connais pourtant le principe (j’ai suivi une longue formation en PNL où les présuppositions occupent une place de choix dans l’enseignement et j’ai bien sûr lu « Les Quatre Accords Toltèques « ) ,

tu sais donc ma chère (je me parle bien quand même) qu’il ne sert à rien d’interpréter telle ou telle chose en fonction de NOTRE PETITE PERSONNE, car …

Ce que nous supposons est toujours FAUX, toujours le fruit de notre imagination, toujours une interprétation malicieuse d’un fait qui devient vite pour nous une réalité bâtie … sur du VENT

LES SUPPOSITIONS DE MES 20 ANS ET PROBABLEMENT DES VÔTRES

Quand j’avais 20 ans je me faisais tout un cinéma si mon flirt du moment ne me téléphonait pas à l’heure dite, :

« sûrement qu’il ne m’aime pas, probablement qu’il se moque de moi, c’est sûr qu’il ne téléphonera plus alors qu’il avait dit qu’il le ferait » et de me ronger les sangs ….

Un film catastrophe en technicolor et grand format qui finissait généralement rapidement car le brave jeune homme pour une raison ou une autre avait eu un empêchement qui expliquait tout

N’empêche, pendant quelques heures (qui m’avaient paru une éternité …) les suppositions avaient marché au maximum de leurs capacités? Ça vous rappelle quelque chose ?

Et que celui ou celle qui n’a jamais SUPPOSÉ, IMAGINÉ, PENSÉ QUE, CRU QUE, SUPPUTÉ QUE … me lance la première pierre !

Nous prêtons des intentions aux gens, nous imaginons qu’ils pensent que…  nous laissons notre imagination vagabonder à partir de n’importe quoi et de n’importe qui …

Nous supposons que notre femme/mari comprend que nous sommes fatigués ou avons envie/ou pas de faire ci ou ça …

Nous supposons que nos collègues/collaborateurs/amis/enfants ont compris ce que nous leur avons dit … 

Nous supposons que l’homme/la femme qui nous a souri dans le métro est intéressé/e par nous

Nous supposons que si Tante Berthe est venu chez notre frère et pas chez nous c’est qu’elle le préfère à nous

Suppositions = stress

Enfin vous l’avez compris nous SUPPOSONS à propos de tout et de rien et nous interprétons des choses qu’il n’y a pas lieu d’interpréter car notre mental s’emballe et joue avec nos pensées comme un enfant dans un parc infantil

Les suppositions sont comme un carrousel ça tourne, ça tourne mais quand ça s’arrête nous avons construit un bon gros film car nous avons tous tendance à être des Spielberg de la supposition

Et de rien du tout,  nous avons construit un bon scénario (souvent catastrophe) qui nous conduit à des attitudes totalement idiotes basées sur RIEN mais qui peuvent faire des ravages avec ceux qui en sont l’objet

ET TOUT ÇA POUR ÇA ? C’EST-À-DIRE POUR RIEN…  MAIS MERCI LE STRESS !

les suppositions ne s’appuient que sur nos frustrations, nos peurs et nos lacunes

Les suppositions sont un véritable poison parce que nous nous mettons dans la tête des trucs qui n’existent pas et qui ne sont que le fruit de nos pensées négatives car comme le dit Miguel Ruiz dans son livre :

« rien qu’en faisant des suppositions et en prenant tout ce qui nous arrive personnellement, nous créons énormément de poison émotionnel parce qu’ensuite nous médisons sur la base de ces suppositions »(opus cité page 66 Jouvence éditions)

Conclusion :

Plutôt que de partir dans les eaux houleuses de la Mer des Suppositions, arrêtez-vous tout de suite en faisant par exemple votre ancrage du bonheur (comment devenir zen en 2 secondes) ou/et en riant de vous même prêts à partir sur un bateau qui prend l’eau

Plutôt que de vous aventurer dans la Forêt de la Médisance, faites-vous un bon coup de pschitt pschitt (comment retrouver la pêche en 2 secondes) et/ou voyez tout de suite le côté positif de celui ou celle avec qui vous alliez partir en bataille

Plutôt que d’attendre dans la Salle des Pas Perdus Gare de la Mauvaise Communication, assurez-vous que l’Autre a bien compris votre message et soyez toujours attentifs à exprimer clairement vos idées.

Je vous dis à la semaine prochaine et bon entraînement pour arrêter les suppositions.

Un livre que je vous recommande