Traduction de l'article de Mahesh Sharma
Contrairement aux plateformes de plus en plus populaires comme Kickstarter et Indie GoGo aux Etats-Unis ou Pozible en Australie, Chipin souhaite forcer les organisations à rembourser les fonds versés, lorsque le projet n’a pas été réalisé comme il avait été annoncé. Les conditions générales annoncées sur le site sont claires, les dons versés doivent rendu intégralement si le projet présenté, n’aboutit pas.
L’entrepreneur Prashan Paramanathan a récemment lancé ChipIn, une plateforme qui accueille les dons d’internautes souhaitant participer à des projets favorables à la communauté. Le crowdfunding est généralement associé à la lever de fonds pour financer l’innovation ou à la souscription de gadgets technologiques.
L’un des deux projets présentés sur la plateforme est celui d’une organisation à but non lucratif australienne Pollinate energy, qui s’est donné pour mission de faciliter l’accès à l’énergie verte, en l’occurrence ici il s’agit de financer l’installation de 5 vendeurs de lampe solaires à bas coût dans les bidonvilles de Bangalore.
ChipIn ne prend pas de commission, elle ne prend que des frais de transaction. Elle est obligé d’avoir un compte Paypal pour accueillir les dons.
L’année dernière, une étude de l’Université de Pennsylvanie intitulée « le moteur du crowdfunding : éléments déterminants de succès ou d’échecs » a montré que 75 % des projets présentés sur la plateforme Kickstarter ont abouti en retard. Certains projets n’ont même pas vu le jour à cause de leur fiche projet criblé de commentaires néfastes de contributeurs mécontents.
Prashan Paramanathan rappelle que les organisations d’intérêt général ne peuvent pas se permettre de décevoir ou arnaquer les donateurs en rappelant leur devoir et la loi qui obligent les organismes à utiliser les fonds collectés uniquement à la seule fin pour lesquelles ils ont été levés.
« Nous pensons que la possibilité de rendre les dons si vous ne pouvez pas atteindre votre projet est intéressante pour tout le monde. Pour nous, cela en dit long sur les organisations qui fonctionnent comme ça car elles se responsabilisent auprès de leurs donateurs.
«En effet si le projet échoue, le verdict est sans appel – vous allez devoir lutter pour récupérer la confiance nécessaire des donateurs qui ont eu une mauvaise expérience avec vous. »
Prashan Paramanathan souligne que les responsables de campagne doivent soumettre un budget détaillé et être transparent sur leur besoin, ainsi que deux rapports minimum de leur avancée suivant la réussite de leur campagne…
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Source :
http://www.smh.com.au/it-pro/business-it/crowdfunding-with-a-conscience-20130410-2hkjr.html
http://www.crowdsourcing.org/article/crowdfunding-with-a-conscience/25200