Je pense que je suis née en me sentant coupable... Comme si je portais déjà sur moi le poids de générations de femmes qui avaient dû vivre avec la culpabilité pendant des siècles.
J'ai souvent écrit aussi sur le sujet.
La semaine dernière, j'ai atteint un certain taux particulièrement élevé alors qu'un matin, nous étions course comme tous les autres matins de la semaine, j'ai fait la ma pire gaffe à vie.
J'ai failli tuer mon fils...
Pour lire l'histoire, cliquez ici , vous tomberez sur mon 4e billet publié sur le blogue de Coup de Pouce.
Mon aventure avec eux s'achève et pour la finir en beauté, j'ai aussi besoin de vous. J'ai besoin qu'on lise, qu'on aime et qu'on partage mes billets.
On dirait que je suis en train de quêter...
Hier, j'ai rencontré la plus grande des quêteuses (c'est elle qui le dit), soit Chloé Ste-Marie alors qu'elle présentent la 1er édition de l'événement-bénéfice de la Fondation Maison Gilles-Carle.
En plus des performances de Chloé, des ses deux musiciens et trois artistes du Cirque du Soleil, on y a aussi présenté le documentaire Aidons-nous. Ce fut un moment émouvant pour moi puisse que j'y prends la parole plusieurs fois.
Au début de la projection, j'avais un peu honte de me voir ainsi en gros plan pleurer, pourtant, lors du vin d'honneur, si vous saviez comment on me regardait (un peu trop à mon goût) avec beaucoup d'empathie et de respect.
De nombreuses personnes sont venues me féliciter, m'encourager et me serrer la main. Quand Chloé m'a vue, elle m'a dit, toi, tu t'appelles Julie Philippon!
Finalement, il est temps que la honte fasse ses bagages et que la fierté et l'humilité prennent place. Je peux me tromper et tomber, mais je dois me relever et assumer mes bons coups comme mes moins bons.
Voilà, c'est dit, c'est un bon début...