Le docteur Kermit Gosnell était accusé d’avoir fait avorter bon nombre de femmes presque à terme, et d’avoir tué les bébés lorsqu’ils étaient nés vivants. 8 cas officiels de morts avaient été portées devant la cour, dont une concernant une mère de 41 ans, Karnamaya Mongar, qui décéda après l’opération.
Le juge chargé de l’affaire vient d’éliminer 3 des cas de meurtres de bébés qui étaient dans le dossier du médecin. Il n’y avait pas assez de preuves d’aprés lui.
Sa clinique ‘Women’s Medical Society’ avait été baptisée « house of horrors ». Le docteur Gosnell y pratiquait des avortements bien après la limite des 24 semaines autorisées et ce, avec un personnel non qualifié. Certains des membres ont témoigné contre le docteur en attestant qu’ils avaient dû s’emparer d’énormes ciseaux afin de tuer les bébés nés vivants ; ils leur cisaillaient le cou ou le dos.
Gosnell est originaire de Philadelphie, où sa clinique est installée. Son inculpation remonte à 2011. Les féministes avaient déjà sonné l’alerte sur son cas depuis longtemps sans que personne n’y prête attention. Il a été accordé une très faible couverture médiatique à cette affaire. La théorie avancée est que les victimes étaient toutes des personnes noires donc cela n’intéressait pas le public.
Le docteur Gosnell, 72 ans, risque une peine de prison à vie. Les témoignages de chacun sont primordiaux. Des ex membres du personnel de Gosnell seront là pour attester qu’ils ont bien vu les bébés en vie et que le médecin ou eux-mêmes étaient chargés de les tuer. Tandis que la défense prétendra qu’il n’y a aucune preuve que ces bébés étaient vivants.
Certaines dépouilles ont été retrouvées dans le même réfrigérateur que celui où les employés mettaient leur déjeuner.