Enfin ! La loi sur le mariage pour tous est votée. La France va enfin pouvoir parler de l’essentiel : la crise économique. Ben, oui, ma p’tite dame, c’est quand même ça le quotidien de la ménagère de moins de 50 ans. Elle s’en fout un peu des pédés, elle voudrait qu’Hollande s’occupe d’elle.
L’homophobie ambiante, les agressions à répétition contre des homos, les manifestions contre l’ajout d’un droit sans en enlever à qui que ce soit, la désinformation,… tout est dû à une femme que l’on n’attendait pas : la plus fervente des filles à pédés de la capitale française, Frigide Barjot. Inconnue au bataillon et du grand public, connue des night-clubbers gays des années 90 et du petit milieu médiatique parisien car mariée au frère de Karl Zéro.
Frigide Barjot aura été de tous les fronts (surtout médiatiques) clamant haut et fort son attachement pour les homos et versant une fausse larme en parlant des sacro-saints enfants qu’elle veut protéger contre ces vilains deux papas – deux mamans.
Frigide Barjot aura fait la Une des journaux et des médias qui reprendront ses paroles sans en vérifier les faits, la laisseront parler sans contredire et, surtout, sans contre-argument. La dictature de celle que les audiences affolent aura fonctionné à merveille.
Heureusement que Laurence Ferrari est là pour lui couper la parole. Frigide, alors, à bout, remettra une couche de rimmel coulant suppliant qu’on la laisse parler. Heureusement que le Petit Journal de Canal + écoutera le direct de la Manif pour Tous pour entendre ce que les micros n’auraient pas dû dire (mensonges sur le nombre des manifestants par exemple…). Heureusement qu’une seule journaliste française, Caroline Fourest, aura l’intelligence et la connaissance de son dossier pour répondre à Virginie. Heureusement que quelques personnalités, comme l’humoriste belge Zidani, profiteront de leur notoriété pour remettre la balance au milieu des débats. Heureusement que Christine Taubira se révèlera comme étant l’un des plus grands Hommes politiques français.
Frigide est partie hier de l’Assemblée Nationale sous les insultes et les huées de la foule pro-mariage gay. Enfin ! Saluons aussi ses amis qui l’ont lâchée ces derniers jours, tout comme son beau-frère dans une jolie lettre ouverte très médiatique.
Et bien non, messieurs, dames, ce mardi 23 avril 2013 n’est pas un grand jour pour la France. C’est une honte. Honte aux Français pour ces dérapages et hontes aux Français pour ses manifestations nombreuses et bien trop envahissantes dans les rues de Paris.
Je me souviens d’un message Facebook d’un ami qui disait ceci :
vient d’assister à un débat parlementaire où il fut question d’égalité et de liberté contre l’Ordre naturel, la volonté de Dieu, la dégénérescence de la société… Cela ne se passait pas en France ces jours-ci mais aux États-Unis… il y a 150 ans, dans le film Lincoln relatant le vote historique du 30e amendement de la Constitution abolissant l’esclavage !
Mais en a-t-on vraiment fini avec Frigide Barjot ? On l’espère mais on en doute ! Elle prévoit une nouvelle manifestation le 26 mai, date de la clôture du festival de Cannes. Elle tentera certainement de continuer à surfer sur cette vague qui l’a met enfin en lumière. Une future carrière politique dans le populisme et la démagogie s’ouvre à elle. En ces temps de crises, les portes lui sont grandes ouvertes.