Presses de la Cité, 20 janvier 2011, 437 pages
Résumé de l'éditeur :
Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels.
Au coeur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.
Mon avis :
Comme souvent, je m'en apperçois, je commence par lire le second roman de l'auteur. Pour Michel Bussi, je n'ai pas dérogé à la règle en lisant d'abord "Un avion sans elle" que j'avais adoré.
Tout le monde me conseillant vivement de découvrir son premier, je ne peux résister à la tentation. Et, encore une fois, j'ai été scotchée.
Que vous dire sans en dire trop ? Que les personnages sont bien campés et attachants, même la petite vieille un peu revêche. Que l'inspecteur du Sud-Ouest qui suit son instinct est aussi un fan d'impressionnisme, ce qui compte à Giverny. Et que son adjoint et sa femme enceinte, collectionneur de barbecue est à mourir de rire.
J'ai donc passé un agréable moment dans les jardins de Monet ainsi que dans les petites rues de la ville, dont je connais maintenant chaque recoin sans y être jamais allée.
Et puis bien sûr, la pirouette finale qui explique tout, tout simplement géniale !
J'ai bien aimé que le commissaire en retraite aille fouiller dans les archives des journaux, comme le personnage principal de son second roman. Un gimmick de l'auteur ?
Sans oublier le mystérieux tableau des nymphéas noirs....
L'image que je retiendrai :
Celle du travail de Fanette, qui perfectionne chaque jour son tableau pour le concours Robinson.
Encore une fois, merci Monsieur BUSSI.