sans papier et travail au noir pour ménage

Publié le 24 avril 2013 par Micheltabanou

Il y a la dérive libérale qui s’inscrit en lettres lumineuses, comme sur la scène de Broadway, pour éclairer les appétences d’un Cahuzac pour les flux et reflux de capitaux et de leur dissimulation…

Mais il y a un aspect plus sombre qui est au plus profond de nous même dans notre comportement par rapport à autrui, dans notre estimation du rapport d’égalité ou du rapport social d’équité. Ce point noir c’est cette fraude à l’humanité d’être qui trouve sa raison dans l’emploi au noir d’un travailleur domestique !

Une abomination bien éloignée des valeurs du socialisme. Une pratique dénoncée par les résolutions du parti socialiste ! Imaginez les Jean Jaurès, Léon Blum, François Mitterrand et pourquoi pas Jean Auroux se livrer à cet…outrage au code du travail à cet… esclavagisme… Je dis esclavagisme car il en est ainsi lorsque l’employée est originaire des Philippines et sans papier ; c’est-à-dire en condition précaire et extrême d’exploitation !

Une femme de ménage payée en liquide de juillet 2003 à novembre 2004 pour 40 heures à raison de 250 € par mois… Édifiante négligence ! d’on peut charger un baudet et s’amender postérieurement auprès de l’ursaff pour cet emploi clandestin mais les faits sont réels et ont été condamnés par un jugement de la 31e chambre correctionnelle du TGI de Paris. Le justiciable exprimant pour mettre un terme à cette affaire vouloir sortir de cette médiocrité pour respirer un autre air ! L’air des montagnes suisses ?

Quelle est cette prise en otage des valeurs fondamentales du socialisme, quelles vertus y puiser et quelle exemplarité lui accorder. En toute sincérité il n’y pas de référence à un socialisme mais seulement l’abandon d’un parti à des thèses libérales qui accordent par leur présence une sorte de perméabilité offrant une ouverture à tout comportement déviant. Beaucoup de voix s’élèvent pour dénoncer l’absence de débats idéologiques au profit des stratégies de développement de carrières, de déroulement de marchepieds de pouvoirs. Ce pouvoir qui grise les sentiments d’orgueil et fait oublier les retenues.