La puissance américaine s’est ensuite efforcée de consolider ses capacités nationales de production et d’échange de savoir à travers la promotion de la recherche, des dépôts de brevets et des liens entreprises-universités2. Très rapidement, cet arsenal réglementaire et fiscal a encouragé la formation de clusters régionaux puissants (gouvernement-universités-entreprises) qui se distinguent par une forte compétitivité au regard de leur vitesse d’exécution, de la rapidité de leurs échanges et de leur forte collaboration3 . Cette structuration est facilitée par la politique du gouvernement Clinton (et le National Information Infrastructure program [NII] de 1993) dont la démarche se traduit en véritable catalyseur de l’innovation technologique, de l’investissement privé, de la protection de la propriété intellectuelle, de l’accès à l’information, ou encore de l’informatisation de l’administration.
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