Cette dernière se présente sous 4 formes, selon Philippe Gabilliet* :
1 - l'absence de chance : rien n'arrive
2 - la chance gâchée : on l'a laissée passer
3 - le coup de malchance : il relève d'un hasard fortuit défavorable, généralement ponctuel
4 - la malchance infuse : elle apparaît comme une "guigne structurelle".
L'auteur relève que dans les cas 1, 2 et 4, il existe une part de responsabilité individuelle.
Comment inverser la tendance ?
On observe qu'il en est de la malchance comme de la chance : elle est sensible à nos croyances.
Nombre de mes client(e)s sont convaincus qu'ils n'ont "pas de chance", et s'enferment (ou s'enferrent) dans une position de victime. Ils se sentent accablés, abandonnés et impuissants.
Or il se pourrait bien que pour avoir de la chance, il faille y être plus attentif.
Aussi, je vous conseille de mettre en place cet exercice simple, pour "retrouver de la chance" (ou tout simplement changer de point de vue sur cette réalité) :
- ouvrez un "carnet de chance", que vous placez dans votre sac avec un stylo à portée de main.
- dès qu'une opportunité, bonne nouvelle, surprise ou heureux hasard survient, notez-le immédiatement dans votre carnet de chance. Ne négligez aucun fait, ni élément
- poursuivez cet exercice pendant une quinzaine de jours, puis prenez le temps de vous relire.
Vous allez réaliser, preuve à l'appui, que durant cette période, vous avez accumulé des petits ou grands coups de chance. Vous avez de la chance - et ça n'est pas d'hier. Simplement, vous en êtes enfin conscient.
* Eloge de la chance, ou l'art de prendre sa vie en main, Ed. Saint-Simon