C'est horrible n'est ce pas? Vous vous dites que je suis une femme au coeur de pierre, que je devrais avoir honte
d'écrire ça? Et bien tant pis parce que c'est la vérité. Je dois bien avouer que je me sens légère et détendue sans lui depuis samedi après-midi dernier. LUI c'est Petit Loulou, 4 ans, casse
bonbon de nature, râleur de compétition et ronchon à ses heures perdues. Est ce que je l'aime ? Bien
évidemment c'est bien ça le pire
Mais là je respire, enfin ON respire parce que chéri-chéri aussi a crié sa joie le week-end dernier "aaah pas d'enfant(s)", le matin, en journée et aussi le soir. C'est calme. Personne ne pleurniche pour un rien, pas de disputes ou de cris. Pas de fous rires non plus certes mais bon sang ce que c'est bon tout de même ! Des vacances même en bossant. Quel bonheur d'avoir des parents qui ont envie de prendre les enfants quelques jours pour les vacances et qui peuvent.
Je n'avais pas prévu de leur demander je pensais le mettre au centre de loisirs pendant que son frère était avec son papa et prendre la seconde semaine avec eux. Quel ne fut pas mon bonheur quand ma mère m'en a parlé. Je n'ai pas hésité une seconde j'ai accepté dans la foulée. Bon je ne suis pas si mauvaise que cela j'ai d'abord pensé au fait que c'était bien plus agréable pour mon petit d'être avec ses grands parents, à la campagne, au grand air et surtout sans contraintes horaires du tout. Il peut prendre tout son temps le matin et faire de vraies siestes.
Ce n'est qu'ensuite, quelques petites minutes après seulement certes, que je me suis tapée sur le ventre en pensant au
calme qui allait régner à la maison et aux choses que nous pourrions faire chéri-chéri et moi en leur absence à tous les deux. Youhou à nous les sorties et les repas à l'heure qui nous
chante. A nous les réveils en douceur sans penser à "vite vite petit-dej, brossage des dents et hop centre aéré" avec le manque d'entrain qui peut caractériser un enfant non motivé.
Alors voilà je serai très contente de LE retrouver vendredi soir et de passer une semaine avec mes deux fils la semaine prochaine,
mais là je profite et je ne pleure pas son absence. Honte à moi, bouh