Inattendus

Il y a du nouveau dans mes oreilles !

Vendredi dernier, j’ai été contacté via Facebook par une société de promotion musicale qui me proposait de découvrir 2 formations artistiques singulières. Mazette ! j’étais super surprise et contente, en plus (et sinon je ne vous en parlerai même pas) ils sont vachement bien ces artistes. Les réseaux sociaux c’est magique !

Le premier, sans aucun doute mon favori, est un producteur suisse de musique électronique prénommé Guillaume Kadebostan. Le sylphide helvète moustachu ne se contente pas d’oser le mélange entre des cuivres gypsy et la voix racée d’une chanteuse hip hop, il a l’audace de se proclamer président d’un pays imaginaire : la Kadebostany ! Voyez-vous ça ! Il paraîtrait que ce pays se situe quelque part entre la Suisse et la Turquie, et que durant un voyage diplomatique en Biélorussie, le président Kadebostan serait tombé sous le charme d’un orchestre acoustique qu’il aurait promu fanfare de sa toute jeune nation. En guise d’hymne voici « Walking with a ghost » le premier single d’un album à paraître en octobre prochain, vous m’en direz des nouvelles ! :

- kadebostany.com
- www.facebook.com/Kadebostany

Le second artiste, est en fait le projet d’un duo français composé de Barbara au chant, et de Damny à la production musicale (ex-La Phaze pour les connaisseurs). MacGuffin propose un trip hop jazzy rehaussé par le timbre suave et mélancolique de la brunette. Non sans rappeler Portishead ou Morcheeba, le morceau « Knife edge » que j’ai sélectionné comporte de très beaux moments de violon interprétés par la talentueuse Line Kruse de Gotan Project.

Aparté culture : Le MacGuffin est un prétexte au développement d’un scénario. C’est presque toujours un objet matériel et il est généralement mystérieux, sa description est vague et sans importance. Le principe date des débuts du cinéma mais l’expression est associée à Alfred Hitchcock, qui l’a redéfinie, popularisée et mise en pratique dans plusieurs de ses films. « Au studio, nous appelons ça le MacGuffin. C’est l’élément moteur qui apparaît dans n’importe quel scénario. Dans les histoires de voleurs c’est presque toujours le collier, et dans les histoires d’espionnage, c’est fatalement le document. »
- www.facebook.com/macguffinproject
- http://macguffinproject.tumblr.com/

Je salue Lucie qui est entrée en contact avec moi et m’a envoyé les CDs, tout ça c’est grâce à elle !

C’est sur ces douces notes que je vous abandonne.
Bonne nuit cybercopains.