Passy Mandarin Palais Royal - 75 002 Paris

Publié le 23 avril 2013 par L'Instant Resto


Il « assure » Charles !
Si vous détestez les musées et la cuisine Chinoise, un conseil, passez votre chemin ! Car ici, depuis sa création en 1989, c'est à un véritable temple dédié à l'art de la Dynastie Ding (dite Tsing ou Ch'ing, ce sera selon), la dernière à avoir régné sur la Chine (de 644 à 1912) après la Dynastie Ming, imaginé par deux amoureux de la Chine, Mister Ho et Mister Vong, associés pour l'occasion en une initiative (très) heureuse, le Passy Mandarin, un petit bijou de quatre salles emplies de véritables trésors, que vous aurez affaire ! Des tableaux « Confuciusiens », des panneaux, ou tableaux, de nacres et autres préciosités, un oreiller de porcelaine (bonjour le confort pour les cervicales !), des vases Ming et une adorable fontaine conçue durant six mois avec force patience, fonction de sa philosophie ! Au jour d'aujourd'hui, en ce lieu, point d'Empire du Milieu, mais un souvenir du temps où ils se « dévouaient » pour l'esthétisme, une notion dont certains Français abuseraient à l'excès. Charles Vong, le fils de Wai Dei, l'affabilité faite homme, ne tarira pas d'éloges sur l'œuvre de son père transmise à sa propre personne dés lors qu'il n'avait que 20 ans ! Lourde responsabilité, fabuleux héritage que celui émanant d'un passionné d'écriture (il s'apprête à éditer ses propres réflexions sur l'enfance), lui qui aurait débarqué en terre de France à l'âge de 5/6 ans ! Avec son air un tantinet timide, négligemment, il assure Charles ! Et son personnel ne sera pas de reste, François et Alan, ses fidèles collaborateurs, Français d'adoption, mais Chinois dans l'âme (?), un bel exemple d'intégration venu de l'Empire du Milieu ! Mais revenons en à l'objet de votre future préoccupation, la cuisine du chef Wong Man Sze, un amour de cuisine toute en spiritualité et (relative) simplicité. Après les pommes d'amour, mini ravioles de crevettes ou de poulet, de « simples » amuses-bouche, le king crabe mariné au brocolis, la salade de mangue aux crevettes et noix de Saint-Jacques (cuisine Thaï), et l'assortiment de « vapeurs », ravioles de coquilles Saint-Jacques, crevettes, et poulet, la joueront telle une « cavalerie » gustative appelée en renfort ! Le canard laqué à la Pékinoise (l'un des deux meilleurs de Paris dirons certains aficionados) en trois services d'exception, n'aura pas de gros efforts à fournir pour nous persuader de ses qualités. En premier service, la peau caramélisée et sa crêpe associée, en second, la chaire du canard sautée aux légumes, puis, en troisième service, aux nouilles croustillantes, une façon de s'allonger sur un lit moelleux, mais ferme à croquer ! Quant on parle d'un « Chinois » on écarte aisément l'aspect desserts qui apparaît un peu galvaudé. Ici, point de galvaudage mais une approche raffinée des beignets de banane flambées au Rhum, d'un flan tiède maison, de gâteaux Cantonnais aux œufs  et de perles de coco parfaitement envisagées et révélées. De quoi remettre (sérieusement) en question le plus élémentaire des a priori !Notre dégustation de thé, et de vin : Thé au jasmin et Sancerre blanc.Formule déjeuner : Menu Thaïlandais 21,50 €. Menu canard laqué à la Pékinoise 92 € (pour 2 pers.). Potages de 9 à 42 €. Hors-d’œuvre de 8,50 à 16 €. Spécialités à la vapeur de 9 à 16 €. Suggestions du chef de 19 à 40 €. Poissons et crustacés de 23 à 40 €. Poulets 17,50. Canards de 18,50 à 19,50 €. Viandes de 17 à 24 €. Riz, légumes et nouilles de 3,50 à 18 €. Spécialités Thaï de 13 à 26 €. Cuisine Thaï : hors-d’œuvre de 9,50 à 30 €. Potages Thaïlandais de 11 à 13 €. Desserts de 7,50 à 13,50 €. Ouvert tout les jours midi et soir.
Passy Mandarin Palais Royal 6, rue d'Antin 75 002 Paris Tél.: 01 42 61 25 52 Note : 15/20