Avec l’arrivée des beaux jours, la végétation reprend ses droits… celle qu’on a attendu tout l’hiver et celle qu’on espérait ne plus croiser (quelle utopie !).
c’est une véritable explosion de couleurs qui s’offre à nous. Les forsythias sont éclatants, le lilas blanc commence à montrer ses grappes de fleurs, le muguet semble nous promettre les clochettes inexistantes l’an dernier, les différentes nuances de violets des aubriètes sont franches, la primevère rouge reçue l’année dernière par Tilou lors de la fête d’anniversaire d’une de ses petites camarades de classe nous a fait la surprise de résister au froid et à la neige, quelques tulipes ponctuent de jaune et de rouge divers endroits du jardin, le cerisier est tout blanc de fleurs délicates et une première fleur de fraisier a fait son apparition. Tout ceci dans un écrin de verdure tendre.
Mais… car il y a un « mais »…
Qui dit conditions météo favorables à l’épanouissement du jardin, dit repousse de toutes végétations. Qui dit toutes, dit même celles qu’on voudrait voir disparaître à tout jamais. Comme les pissenlits par exemple… du jaune dans le gazon l’herbe, OK mais pas comme ça, compris !? J’aurais préféré des boutons d’or ou des crocus, mais pas toi, espèce de @#%#%@ de pissenlit !!
Bref, Zébulon et Tilou, votre mission si vous l’acceptez est de traquer la moindre tache jaune suspecte au ras du sol et de faire une cueillette exhaustive avant que le jaune ne se transforme en Petit Labrune Illustré. Il faut l’avouer, les deux membres d’honneur de la Piss’Eradiq Team s’en sortent à merveille, tels des chiens truffiers ou chasseurs d’œufs en chocolat (je sais, Pâques n’est pourtant plus qu’un lointain souvenir), nos Piss’busters en herbe – quel humour ! – prennent leur rôle très à cœur et nous montrent leur abondante récolte avant de jeter ces plantes maléfiques dans la poubelle à végétaux. Encore une victoire des p’tits canards !!
Hier, alors qu’il s’amusait joyeusement avec un ballon en mousse (jaune) sous le cerisier, à la faveur d’un balayage visuel des environs avec ses deux billes bleues qui lui servent de regard à faire fondre les jeunes et moins jeunes demoiselles, Tilou s’écrit :
Oh là-bas chez les voisins, y’a tout plein de pissenlits !!!
Je regarde dans la même direction, et… commence à être prise d’un bon fou rire !!
Non Tilou, c’est de la corète du Japon, les pissenlits ne poussent pas dans les arbustes !!
Et comme si ça ne suffisait pas, Tilou en rajoute :
Quoi, des collerettes ???
…
Que crois-tu que j’ai fait… ? J’ai continué à rire, et Zébulon – attiré par mon esclaffement (zut, ce mot n’existe pas !?) – aussi bien sûr !
L’araignée, c’est Tilou qui l’a rajoutée…