Mélenchon 1er, Ministre de Hollande, une (grosse) boule puante

Que Jospin ait pu être premier ministre de Chirac ne les choquait pas outre mesure, ces socialistes là… Pourtant, quand au détour d’une question située dans un contexte bien particulier,  que je vous invite à découvrir ici,  Mélenchon déclare non sans ironie qu’il n’aurait pas peur d’être premier ministre de Hollande, le voilà voué aux flammes éternelles… D’un côté des partisans du Front de Gauche qui crient au loup avant même qu’il ait pointé le bout de son vilain museau, alors que Mélenchon a toujours dit très clairement qu’il n’accepterait de participer à un gouvernement socialiste que sous certaines conditions très strictes, et pour changer radicalement de cap. Mais cela n’arrive pas à rentrer dans certaines caboches décidemment bien dures….  Et de l’autre, à droite du PS, des hollandais qui crient au grotesque en se gaussant de tant de forfanterie alors que les possibilités stratégiques d’une telle nomination seraient favorables dans le contexte actuel à toute la gauche (moins environ même pas un quart, représenté par l’aile droite du PS). Une ligne, assez curieusement  d’ailleurs, empruntée également par la droite, qui rejoint cette raillerie en caricaturant Mélenchon pour son plus grand profit, comme pour celui des hollandais, les préoccupations étant d’ailleurs sensiblement les mêmes… Balle au centre, rien ne va plus, impair et passe.

 Moralité : cherchez à qui profite le crime et vous saurez d’où vient une polémique qui sert si bien la pseudo gauche comme la droite conservatrices, lesquelles ont tout intérêt à ce que surtout rien ne bouge en termes d’orientation économique, pour sauvegarder des intérêts si personnels et évidemment dominants qui entendent le rester.  Au détriment de tout un peuple. Au risque de se cogner la tête contre les murs. Qu’importe le vin, pourvu qu’on ait l’ivresse…

 (Et vous, qu’en pensez-vous ?)

 En tous les cas, vivement le 5 mai…