Ce roman est épistolaire et le début est particulièrement captivant car on cherche à comprendre le pourquoi du drame dans lequel l’homme a été impliqué et sur lequel il ne veut pas s’exprimer.Les personnages sont attachants : la femme a une vision très poétique de la vie, et même parfois un peu philosophique, et l’homme est un personnage sensible, mais aussi rempli de zones d’ombre.
Il y a des réflexions sur la vie après la mort et sur le karma qui, par contre, me sont restées assez étrangères, sans doute parce que je m’intéresse peu au bouddhisme, mais qui m’ont semblé tout de même belles.
L’histoire est pleine de digressions mais le lecteur se laisse volontiers conduire sur ces chemins de traverse.
D’une manière générale, j’ai beaucoup aimé les liens qui unissaient cet homme et cette femme car on sent qu’ils ont encore des sentiments l’un pour l’autre, mais ils savent aussi qu’il y a trop d’amertume et de rancœurs entre eux pour qu’ils puissent tenter de renouer leur histoire.